La candidature d'Abdelaziz Bouteflika a la prochaine présidentielle d'Algérie a été déposée dimanche par son directeur de campagne. Le président algérien s'est engagé dimanche, s'il était élu le 18 avril, à ne pas aller au bout de son mandat et à se retirer à l'issue d'une présidentielle anticipée, dont la date serait fixée à l'issue d'une "conférence nationale".
"Je m'engage à l'organisation d'une élection présidentielle anticipée" dont la date sera arrêtée par une "conférence nationale" mise en place après le scrutin du 18 avril et "je m'engage à ne pas être candidat à cette élection", a indiqué M. Bouteflika dans une lettre transmise et lue dimanche soir à la télévision nationale, confirmant ainsi sa candidature à la prochaine présidentielle.
En annonçant le 10 février sa candidature à la
présidentielle du 18 avril, Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999
et handicapé par les séquelles d'un accident vasculaire cérébral depuis
2013, avait déclenché une contestation d'ampleur inédite en 20 ans. Du
jamais vu.
En Algérie, si les nombreux rassemblements se sont terminés sans incident en province, à Alger, des affrontements ont opposé des policiers à des groupes de jeunes. Selon le bilan de la police, 56 policiers et 7 manifestants ont été blessés et 45 personnes arrêtées dans la capitale.
Ce dimanche partout en France, des milliers de manifestants se sont rassemblés en France contre un 5e mandat du président algérien. À Paris, 6.000 personnes selon la préfecture de police, 10.000 selon un des organisateurs, sont descendus dans la rue.
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