Voiture endommagée : le dos d'âne qui fait peur aux véhicules

Kevin a 21 ans. Le 14 septembre 2019, il prend le volant de son véhicule en soirée pour retrouver des collègues. Comme d’habitude, il respecte les limitations de vitesse. Mais, tandis qu’il emprunte une côte mal éclairée, son bas de caisse heurte violemment un ralentisseur. Persuadé d’avoir abîmé sa voiture, il se rend deux jours plus tard dans un garage. Sur place, c’est la soupe à la grimace ! 

Il découvre que les dommages se chiffrent à 1.309 € ! Il règle une partie de la somme (500€) pour de nouveau pouvoir se servir du véhicule en toute sécurité. Hors de question, pour autant, de tout payer. Il fait plutôt appel à un huissier. L’officier public ministériel constate bien le déficit d’éclairage dans la rue. Surtout, il remarque que le dos d’âne mesure 24 centimètres de hauteur au lieu des 10 réglementaires…

Fort de ces informations, Kevin écrit à l’administration en charge de cette route. Une responsable lui répond le 26 novembre. Sauf qu’elle explique être en attente d’éléments techniques de la part du service concerné. Depuis, les semaines défilent et le dossier semble au point mort…  

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