Si la proposition de SFR-Numéricable qui souhaite racheter son concurrent Bouygues Télécom pour un montant de 10 milliards d'euros inquiète le gouvernement, celui-ci ne possède pas vraiment les moyens d'enrayer la machine. Lundi, Manuel Valls a posé cinq conditions pour que le rachat de Bouygues Télécom se fasse avec le blanc-seing de l'État. Ainsi, le Premier ministre exige que l'on préserve l'emploi, l'investissement, la vente des fréquences, l'innovation et la qualité de service sur les réseaux mobiles bien qu'il reconnaisse les risques que cela comporte.
En réalité, il n'y a pas grand chose à faire lorsque deux groupes privés souhaitent se marier, même si Emmanuel Macron, qui reçoit le patron de SFR Patrick Drahi ce mardi, devrait tenter une dernière carte avec un article de sa loi qui permet à l'État de prendre des sanctions à l'égard d'opérateurs télécoms qui ne tiennent pas leurs engagements en matière d'investissement.
En 2016, il ne devrait normalement plus y avoir une seule commune où le portable ne passe pas et il y en a encore 120 aujourd'hui. Par ailleurs, un vaste plan haut débit serait prévu, et couvrirait une période allant jusqu'en 2022. Un pouvoir politique quelque peu limité donc, puisque l'an dernier, après la fusion SFR-Numéricable, les opérateurs avaient réduit leurs investissements de 300 millions en tout, sans qu'aucune sanction n'ait été appliquée.
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