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Pourquoi votre magasin Gifi pourrait devenir un Grand Frais en 2026

Face à des difficultés économiques, l'enseigne Gifi amorce un tournant stratégique en cédant plusieurs de ses magasins à Grand Frais.

L'entrée du magasin GIFI à Poitiers en mars 2025

Crédit : Jean-François FORT / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Eléonore Aparicio

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L'enseigne de bazar et discount Gifi, bien connue de nombreux foyers, va voir une partie de ses magasins changer radicalement d’identité. À la place, c’est Grand Frais, le spécialiste des produits frais alimentaires qui s’implantera dans plusieurs dizaines d’implantations déjà existantes. 

Grand Frais et Gifi négocient un accord pour la cession de 32 magasins Gifi. La transformation devrait intervenir à partir de juin 2026, selon le média spécialisé LSA. Les rayons "déco, maison, petit équipement" typiques de Gifi laisseront place à des étals de fruits, légumes, fromages, produits régionaux. 

L'enseigne de distribution en difficulté

Cette cession s’inscrit dans une stratégie de survie pour un groupe en difficulté. Ces dernières années, Gifi a souffert d’une concurrence accrue de chaînes discount low-cost comme Action, Maxibazar et de l’essor du e-commerce avec les plateformes telles que Temu. 

En avril 2025, l’enseigne avait annoncé une réduction de 5% de ses effectifs en France, soit environ 300 postes sur 6.000. Le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) prévoit la fermeture de 11 magasins et concerne 186 salariés du siège à Villeneuve-sur-Lot, ainsi que 116 employés des magasins qui ne peuvent être redressés ni repris.

La cession de magasins s’inscrit donc comme un moyen de restructurer financièrement l’entreprise, de stabiliser ses actifs et de préserver ce qui peut l’être. 

300 salariés concernés par la vente

Grand Frais s’est engagé à proposer un poste aux salariés qui ont accepté le principe du transfert volontaire. Selon les estimations, ce sont environ 300 employés qui pourraient être impactés par la cession.

Pour l’instant, l’objectif affiché est de préserver l’emploi, mais la transformation des métiers, de la vente de bazar à la distribution alimentaire fraîche, risque d’impliquer des changements dans les compétences et l’organisation. 

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