"Panne bulgare" : en quoi consiste cette nouvelle arnaque qui fleurit au bord des routes ?
L'alerte a été émise par les gendarmes de la Dordogne. L'escroquerie est apparue dans le département au printemps dernier. Après avoir attiré l'automobiliste autour d'un véhicule en panne, l'arnaqueur propose des bijoux sans aucune valeur.
Le fameux "coup de la panne". Non, il ne s'agit pas d'un rendez-vous amoureux mais bien d'un nouveau type d'arnaque qui fait florès sur les routes françaises. Le 23 octobre dernier, sur Facebook, les gendarmes de la Dordogne ont même sonné l'alerte dans un court message alors que l'escroquerie "s'étend sur les routes de Dordogne".
"Des escrocs se font passer pour des conducteurs en détresse, prétendant avoir une panne de voiture et demandant de l'aide", expliquent les forces de l'ordre périgourdines. Dans la plupart des cas, les escrocs sont accompagnés d'une femme et d'enfants. Une façon d'attendrir encore davantage la victime qui s'arrête pour aider un conducteur dans le besoin.
Ensuite, l'arnaqueur demande à l'automobiliste de l'accompagner jusqu'à une station service. Dépourvu d'argent liquide ou de carte bancaire, l'escroc propose alors un échange de "bijoux qui n'ont aucune valeur", précisent les gendarmes.
Une variante de l'arnaque "à l'irlandaise"
Cette escroquerie ressemble à s'y méprendre à l'arnaque "à l'irlandaise" et qui détroussent les automobilistes honnêtes dans les stations-services. Dans le cas de la "panne bulgare", les escrocs vont même jusqu'à accompagner leur victime devant un distributeur automatique de billets pour s'assurer de repartir les poches remplies d'argent.
Concernant le surnom de cette arnaque, il vient du fait que la voiture est bien souvent immatriculée en Bulgarie ou en Roumanie. Il s'agit également, dans la plupart des cas, d'une grosse cylindrée. Elle a fait son apparition dans le département dans le courant du printemps dernier, selon nos confrères de France Bleu Périgord.
"Nous conseillons à tous les automobilistes qui se retrouveraient dans ce type de situation de couper court à l’échange", martèlent les gendarmes qui appellent les automobilistes à "rester prudents". Même si, dans la plupart des cas, le préjudice reste "raisonnable" et s'élève entre 50 et 100 euros.
