Caroline est propriétaire depuis 20 ans d’un petit pavillon en ville. Elle y coule, avec sa famille, des jours heureux. Elle a même lancé une activité de professeur de Pilate à domicile. Mais, à partir de décembre 2019, ce n’est plus la même musique. Ce mois-là, la mairie installe un skatepark juste en face de chez elle.
Dès lors, toute la journée et jusque tard le soir, des dizaines de personnes se succèdent sur l’aire de jeux. Eclats de voix incessants, planches à roulettes qui tapent, crissements de pneus réguliers, afflux de scooters… Pour Caroline et ses voisins, c’est l’enfer ! Le 29 décembre 2019, elle écrit à la mairie pour demander le démontage complet du skate-park.
Le maire prend acte. Mais, pour mieux appréhender le problème, il préfère d’abord faire appel à une entreprise spécialisée en relevé acoustique. L’étude a lieu le 14 mars 2020. Seulement, les résultats se font attendre. Caroline doit même constituer un collectif avec les autres voisins impactés et prendre un avocat pour enfin obtenir un rapport au bout de neuf mois.
Les conclusions sont accablantes, puisque
chez elle, "les critères
réglementaires sont largement dépassés, que ce soit en intérieur ou en
extérieur". Fort de cette analyse, son avocat relance la mairie
le 31 décembre 2020, pour réclamer de nouveau la fermeture du skatepark. Hélas,
c’est peine perdue. Malgré des articles dans la presse locale, et même un
reportage télé, rien ne bouge…
Aujourd'hui, Caroline vit un calvaire. Impossible pour elle de profiter de ses extérieurs sans être pollué par le bruit. Même en fermant toutes les fenêtres, elle ne s'entend plus. Dans ces conditions, elle ne peut plus inviter personne.
En tant que professeur de Pilate, elle ne peut pas envisager de reprendre des élèves à domicile. Elle compte sur l'aide de Julien Courbet pour que la Mairie déplace le skatepark vers un lieu plus approprié, au plus vite.
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