INVITÉ RTL - Airbags défectueux : "Le risque existe mais il est très faible", le patron de Citroën s'explique

Il y a 2 mois, Citroën et DS Automobiles ont lancé une grande campagne de rappel en France sur les modèles C3 et les DS3 équipés d’airbags fabriqués par le Japonais Takata. En cause : un déclenchement intempestif qui a provoqué plusieurs décès et des blessés, notamment dans des territoires d'outre-mer. Au moins trois enquêtes ont été ouvertes en Guadeloupe et en Guyane, portant sur la mort de cinq personnes et sur les blessures graves de deux autres. Dans chacun des cas, l'airbag a projeté de petites pièces métalliques vers leur crâne, leur torse ou leurs bras. Dans l'une des affaires, l'airbag s'est même déclenché tout seul, sans qu'il n'y ait de choc. 

"Le problème est très simple, il y a dans certains cas un risque que l'explosion soit plus forte que prévu et qu'il y ait des éléments de plastique ou de métal qui soient projetés", dit Thierry Koskas, directeur général de Citroën, parlant d'un "risque qui existe mais qui est très faible, dans des conditions de températures particulières". "C'est uniquement lorsque vous avez un choc qui provoque le déclenchement de l'airbag. Quand vous roulez, il ne va rien se passer", assure-t-il. 

Citroën vient de lancer une seconde campagne de rappel cette fois-ci pour les CS4, les DS4 et les DS5. "Nous avons un risque avéré sur les C3 et les DS3. Les C4, DS4 et DS5, l'airbag est différent. De manière préventive, on propose aux clients de venir mais il n'y a pas de risques avérés sur ces véhicules", ajoute Thierry Koskas. "C'est une affaire qui a concerné la plupart des constructeurs dans le monde. Stellantis et Citroën n'ont absolument pas attendu", dit-il. 

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