Airbags défectueux : "C'est un drame", reconnaît, sur RTL, le nouveau patron de Citroën, Xavier Chardon

Plus d'un million de véhicules rappelés en Europe. Arrivé en juin dernier à la tête de Citroën, Xavier Chardon fait face au défi de relever la marque française après une année 2024 marquée par une baisse des ventes et plusieurs scandales, dont celui des airbags Takata. Ces derniers ont fait l'objet d'une campagne de rappel après plusieurs morts. L'un d'entre eux était au volant d'une Citroën C3.

"C'est un drame", reconnaît Xavier Chardon au micro de RTL. "Mais je rappelle que c'est un fournisseur japonais qui équipait un peu plus d'une trentaine de constructeurs, dont Citroën", relativise-t-il. "On a rappelé et traité plus de 1,1 million de véhicules. En France, on est à plus de 90% des C3 et DS3 qui ont été traitées", soit environ 600.000 voitures, assure le patron de la marque automobile.

"On n'a pas été trop lents ou trop négligents" concernant le scandale Takata, défend toutefois le patron de Citroën. "On a regardé avec des tests précis quels véhicules devaient être rappelés. Surtout, il faut qu'on ait un fournisseur capable de changer l'airbag et de proposer un nouvel airbag", justifie-t-il. L'objectif de la marque française reste aujourd'hui de retrouver les derniers véhicules concernés.

Le ministère des transports avait indiqué le mercredi 24 septembre que les véhicules encore équipés de ces airbags défectueux qui se présenteront au contrôle technique à partir du 1er janvier 2026 devraient être automatiquement soumis à une contre-visite.