Impôts : ces dates qu'il ne faudra pas rater pour déclarer vos revenus

Une nouvelle étape dans la campagne de déclaration des impôts sur le revenu 2023. Depuis le 6 avril dernier, la Direction générale des Finances publiques envoie la version papier des déclarations de revenus à quelques contribuables de l'Hexagone. Ils ne représentent aujourd'hui plus qu'une infime partie de la campagne fiscale. Et ce, depuis qu'en 2019 l'État a imposé la déclaration en ligne à tous les ménages ayant accès à Internet.

Résultat, le début de la campagne de déclaration en ligne débute ce jeudi 13 avril. Dès cette date, vous pourrez consulter la déclaration préremplie et la modifier selon votre situation. Si votre situation fiscale est simple, vous pourrez procéder à la validation de cette déclaration en seulement quelques secondes. 

Ensuite, selon votre département, vous disposez de plusieurs dates limites pour réaliser votre déclaration en ligne. Celle-ci est fixée au jeudi 25 mai, à 23h59, pour les habitants des départements 01 (l'Ain) à 19 (la Corrèze), au jeudi 1er juin, même heure, pour les habitants des départements 20 (la Corse) à 54 (la Meurthe-et-Moselle). Enfin, pour les résidents des départements 55 (la Meuse) à 976 (Mayotte), vous avez jusqu'au jeudi 8 juin.

L'avis d'imposition reçu au milieu de l'été

Les derniers exemplaires papiers des déclarations 2023 sur les revenus de 2022 seront envoyés le mardi 25 avril. Si vous êtes concernés, vous avez jusqu'au 22 mai 2023, 23h59, pour renvoyer votre déclaration. Et ce, quel que soit votre département.

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Une fois cette déclaration renvoyée au fisc, vous recevrez à la fin du mois de juillet 2023 votre avis d'imposition 2023 pour les revenus datant de 2022. Enfin, en cas d'erreur sur cette déclaration, vous avez jusqu'à la fin du mois de décembre pour vous manifester auprès des Impôts.

Que risque-t-on en cas de retard dans sa déclaration ?

Gare à ceux qui ne respecteront pas les dates fixées par le ministère des Finances. En effet, si vous renvoyez votre déclaration après la date limite, vous vous exposez à des pénalités qui peuvent vite grimper. 

Ainsi, le montant de votre impôt sera majoré de 10% si vous déclarez vos revenus après la date limite, mais avant une mise en demeure de la part des Finances publiques. La majoration peut atteindre les 20% si vous régularisez la situation moins de 30 jours après la réception d'une mise en demeure. Au-delà, l'impôt sera majoré de 40%. Sachant que, dans le même temps, des intérêts de 0,2% par mois de retard sont appliqués.