Ce 3ème trimestre est intéressant car c'est celui du déconfinement et des vacances. La fin du printemps et le début de l'été représentent une période stratégique pour le marché immobilier. Les citadins quittent Paris et les grandes villes pour acheter une maison en banlieue.
Dans la capitale, les transactions ont chuté de 17,9%. Les prix commencent aussi à se stabiliser à des niveaux très élevés : en moyenne 10.527 euros le mètre carré.
On avait constaté un phénomène du même ordre au moment de la crise des subprimes.
Les achats de maisons s'envolent de 19,6% sur un trimestre. La recherche d'espace et de verdure semble privilégiée, les départements les plus dynamiques étant le Val-d'Oise et la Seine-et-Marne. C'est l'exode urbain. Un phénomène encore très parisien pour le moment, mais qu'on perçoit également aux abords des grandes métropoles.
Le confinement a été très dur à supporter pour ceux qui l'ont passé en appartement, sur des petites surfaces. On constate que ceux qui animent ce marché de l'achat de maison sont les cadres de 30/40 ans qui peuvent travailler un peu de chez eux et qui ont besoin d'espace pour la famille.
Une autre catégorie reste très stable sur ce marché : les primo-accédants employés et ouvriers. On vit sans doute un peu le même phénomène de recherche d'un pied-à-terre que celui qu'on avait vécu dans les années 70 avec le boom des "maisons phénix" et des lotissements.
Le télétravail permet de s'éloigner physiquement du bureau, de même que l'accès à un internet de qualité et à une liaison en train. Le travail à la maison a rendu la banlieue et les villes à moins de 2h de TGV de Paris très attractives.
À Bordeaux, on peut s'offrir un appartement de 50 mètres carrés pour 250.000 euros en moyenne, à condition que l'on accepte de faire 30 kilomètres et d'aller à Saint-André-de-Cubzac. Les agents immobiliers de Dreux ont vu partir à la sortie du confinement, en quelques heures, des maisons qui étaient en vente depuis 2 ans, le tout sans visite.
Elle ont été achetées par des couples de parisiens. C'est le phénomène des "Anglais en Dordogne" : la maison était sans doute trop chère pour le marché local mais tout à fait dans le budget d'une famille qui arrive de Paris. En revanche, le boom de la résidence secondaire où l'on part se confiner ne s'est pas vérifié au cours des derniers mois.
"L'addition", le logiciel de caisse des restaurants, a analysé l'activité des établissements cet été. En moyenne, ils ont limité la casse pendant les vacances avec une chute de 6,7%. Un pourcentage qui se situe loin des chiffres annoncés par les syndicats de restaurateurs.
Mais à Paris, on a tout de même constaté une chute de 20% entre juin et août. La santé financière des restaurants n'est pas optimale au moment de devoir subir des restrictions d'horaires et des fermetures.
La Commission européenne lance une consultation de 15 mois pour savoir s'il faut supprimer les pièces "rouges" de 1 et 2 centimes.
Leur production coûte cher. Certains pays comme la Belgique, l'Irlande, la Finlande et les Pays-Bas les ont abandonnées. Ils arrondissent désormais les prix à 5 centimes.
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