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Les rayons d'un supermarché près de Valence, en février 2025.
Crédit : Nicolas Guyonnet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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À moins de deux semaines de Noël, les enseignes Intermarché et Netto ont observé une dynamique plutôt positive. Thierry Cotillard, le président du Groupement Les Mousquetaires, qui réunit notamment Intermarché et Netto, s’appuie sur un indicateur révélateur : les ventes de sapins. "On a un signe encourageant parce qu’on a une vente qui a fini, qui nous donne un peu le ton : celle des sapins de Noël. Trois quarts des ventes sont faites", explique-t-il sur RTL Midi.
Selon lui, cette tendance s’inscrit dans un contexte où "tous les panels montrent que le coût du Réveillon sera moins cher cette année". Le panier de fête devrait en effet être allégé : le foie gras baisse de 4% après une forte hausse liée à la grippe aviaire l’an dernier, le saumon recule de 3%, le champagne reste stable. Parmi les ombres au tableau : le chocolat, porté par l’envolée du prix du cacao, grimpe de 10%. "Mais le total sera moins cher", insiste le président, rappelant que le supermarché proposera "des paniers à 10 euros pour que toutes les bourses puissent se payer un Réveillon".
Le contexte reste pourtant difficile pour une grande partie de la population. Une étude récente indique que 40% des Français ont recours au paiement en plusieurs fois pour financer les cadeaux de Noël, une donnée qui ne surprend pas Thierry Cotillard.
"Ça ne nous surprend pas parce qu’on a une lecture du moment où les gens dépensent", explique-t-il. Les comportements d’achat suivent très clairement le calendrier des versements : "Ils dépensent fort, pratiquement 10% de plus que les jours avant quand la paye et les aides tombent le 5 du mois. Et ça commence à baisser le 20, puis le 28-29 ça baisse avec une consommation à l’essentiel et il n’y a plus d’achat plaisir pour le tiers des Français qui est en difficulté. C’est 20 millions de Français, c’est énorme."
Sur les prix alimentaires, Thierry Cotillard se veut rassurant : l’inflation l'an prochain devrait rester proche de 1% "dans la même tendance que cette année”, bien loin des années "folles" 2022 et 2023 où les fournisseurs arrivaient “avec des tarifs très élevés".
Plusieurs signaux sont encourageants : le coût des emballages devrait baisser de 12 à 13%, tout comme celui du verre. Certaines matières premières reculent également : le blé diminue, ce qui entraîne une baisse attendue sur les pâtes et la farine.
Mais d’autres produits s’apprêtent à grimper. Le chocolat, cité précédemment, affecté par la flambée du cacao, mais aussi le café qui pourrait augmenter de 19%. La viande devrait également connaître une hausse "probablement de 10%" en raison d’une pénurie de cheptel.
Entre arbitrages budgétaires et fluctuations de prix, les Français aborderont les fêtes dans un climat contrasté. Pour autant, le président des Mousquetaires assure vouloir maintenir un objectif : permettre à chacun de célébrer Noël. "On veut que le Réveillon soit accessible à tous", conclut-il
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