- 01m35s
2 min de lecture
L'Assemblée nationale rejetant le projet de budget de l'Etat dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 novembre 2025.
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Économie »
La France pourrait-elle être le prochain foyer de contestation ? En Belgique, en Italie et au Portugal, les mouvements sociaux contre les budgets et les réformes se multiplient.
La situation en Belgique est particulièrement similaire à celle de l'Hexagone, avec des réformes drastiques. Le budget belge prévoit une économie de plusieurs milliards d'euros, un changement majeur pour le pays. Parmi les mesures : retour au travail pour les arrêts maladie de longue durée non justifiés, augmentation des franchises sur les dépenses de santé, réforme des retraites pour les cheminots, hausse de la TVA, notamment sur le gaz, et désindexation partielle des salaires et allocations. Ces facteurs ont déclenché trois jours de grève nationale, le plus grand mouvement social en Belgique depuis 40 ans.
Cette mobilisation, dirigée contre ce que les syndicats appellent la "coalition Arizona", devrait se poursuivre jusqu'à mercredi 26 novembre. Ce nom fait référence aux couleurs des partis de la coalition, similaires à celles du drapeau de l'État américain, dirigée par un Premier ministre de droite.
En Italie, le budget de Giorgia Meloni déchaîne également les critiques. Les dépenses militaires sont au cœur de la contestation, la présidente du Conseil voulant les augmenter et pour lesquelles elle prévoit, évidemment, des coupes ailleurs. Une grève générale est prévue ce vendredi.
Au Portugal, la réforme du marché du travail mobilise les syndicats. Davantage de flexibilité dans les horaires de travail et pour les procédures de licenciement sont envisagés. Une journée d'action est prévue début décembre.
De nombreux gouvernements de coalition, qui ont une majorité fragile, peinent à faire passer ces budgets. En Belgique, il aura fallu des mois pour que les partenaires s'accordent enfin le 24 novembre sur un compromis.
Tous ces pays européens tentent de réduire leurs dépenses sociales et diminuer les protections, devant une double nécessité. La première est de faire face aux nouvelles dépenses comme l'armement et la seconde, rétablir leurs finances. Pour information, la France, la Belgique, le Portugal et l'Italie ont tous des dettes publiques supérieures à 100% du PIB, celle de l'hexagone atteignant les 114%.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte