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Donald Trump présentait son tableau sur les droits de douane, le 2 avril 2025, à Washington.
Crédit : Brendan SMIALOWSKI / AFP
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Taxé à 39% par les droits de douane voulus par Donald Trump, la Suisse a signé un accord le 14 novembre 2025. Les Américains se sont engagés à baisser de 15% la valeur plancher. En contrepartie, les Suisses se sont engagés à investir 200 milliards de dollars aux États-Unis, en faisant déménager des usines pharmaceutiques ou encore de raffinages d'or. Un atout majeur pour la réindustrialisation outre-Atlantique.
Le 19 novembre, Mohammed ben Salmane, prince héritier saoudien, reçu en grandes pompes à la Maison-Blanche, a aussi annoncé un investissement de 1.000 milliards de dollars. La semaine dernière, Donald Trump a accepté de plafonner les droits de douane à 15% aux produits sud-coréens. En échange, la péninsule coréenne s'est engagée à investir 200 milliards de dollars dans les secteurs stratégiques comme les semi-conducteurs, 150 milliards dans la construction navale américaine, 30 milliards pour le paiement de l'entretien des bases américaines de Panmunjeom ou encore 30 milliards de dollars d'achats de Boeing par Korean Airlines.
Avec le Japon, 600 milliards de dons au trésor et le Premier ministre canadien a évoqué 1.000 milliards d'investissements. Quant à l'Europe, le vieux continent a indiqué investir 600 milliards dollars et 750 milliards d'achats de gaz et de pétrole. En contrepartie, un taux préférentiel de 15% au sujet des droits de douane.
Des investissements dépassant largement les 4.000 milliards de dollars. Est-ce que cet argent sera vraiment versé ? Donald Trump a monté une administration spécifique, pour surveiller que ses partenaires exécutent leurs engagements, et pour orienter l'argent. L'intérêt des droits de douane est donc de remplir les caisses du pays d'une part, mais aussi pour servir de menace auprès des partenaires. Donald Trump se laisse sûrement le libre-arbitre de rétablir des taxes punitives pour les exportations si l'exécution ne le satisfait pas.
L'Europe devrait peut-être en tirer des leçons. Elle possède l'un des plus grands marchés du monde. La Commission négociant au nom des États membres les traités commerciaux est toutefois aveuglée par les accords de libre-échange, qui voudrait que le vieux continent ouvre ses frontières sans contrepartie. Sans forcément demander l'argent, l'Europe pourrait négocier, contre l'accès au marché unique, la fourniture de matières premières ou la vente de nos produits.
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