Jeff Bezos est la troisième fortune mondiale, avec 230 milliards d’euros, selon le Wall Street Journal, derrière Elon Musk et Mark Zuckerberg. L’essentiel provient de ses quelque 9% dans Amazon, l’entreprise qu’il a fondée en 1994. Il possède aussi un yacht de plus de 100 mètres de long, le Koru, évalué à 500 millions de dollars, une maison à Beverly Hills qui vaut dans les 160 millions de dollars.
Ce n’était pourtant pas gagné pour cet ancien jeune homme issu d'une famille modeste du Nouveau-Mexique, abandonné par son père qui était lycéen et adopté plus tard par son beau-père, un émigré cubain, portant le nom de Bezos.
Le cœur de son empire est aujourd'hui Amazon, fondé, à l'origine, comme un site de vente de livres par internet. Celui-ci s’est diversifié pour devenir un omnimagasin, présent dans des dizaines de pays.
Amazon, c’est près de 600 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel, c’est 41% de l'e-commerce total aux États-Unis. La pépite, c’est Amazon Web Services qui vend du stockage de données sur internet. C’est là que se font les profits, c’est là aussi que se font les 100 milliards d’investissements annuels, dans l’IA.
Lié à Amazon, il y a bien sûr Prime, le service de streaming, et les studios de cinéma MGM. Il possède également la franchise des films de James Bond. Pourtant, Amazon, semble moins intéresser Jeff Bezos désormais.
Sa passion, c’est le spatial, avec Blue Origin, qui développe le lancement de satellites et le tourisme spatial. C’est pour cela qu’il s’est rapproché de Trump, après avoir été longtemps du côté des démocrates. Lors de son premier mandat, Trump le détestait, au point qu’il l’appelait "Jeff Bozo", comme le clown. Il lui reprochait les positions de gauche du Washington Post, le journal qu’il possède.
Du coup, Bezos a infléchi la ligne éditoriale du journal, provoquant d’ailleurs une crise chez les journalistes. Il a eu aussi quelques petites attentions délicates, comme acheter 40 millions de dollars à Melania, la femme de Trump, les droits d’un film qu’elle veut faire sur sa vie. C’est trois fois le prix que proposaient les autres diffuseurs. Voilà qui entretient l’amitié.
Jeff Bezos espère des contrats fédéraux sur le business du spatial, de la part de la NASA notamment. Une fenêtre s’est ouverte pour lui en mai 2025, avec la brouille entre le Président et Elon Musk, qui jusqu’ici avait récupéré une bonne partie du gâteau de ces contrats publics.
Il y a un signe de rapprochement qui ne trompe pas. Elon Musk veut depuis toujours aller sur Mars, alors que Jeff Bezos vise, lui, la Lune. Et lors du dernier entretien avec Trump, celui-ci aurait dit à Jeff Bezos qu’il voudrait voir une mission habitée sur la Lune durant son mandat. Si Trump vote pour la Lune, c’est bien sûr parce que c’est beaucoup plus près de la Terre que Mars, mais aussi parce que la cote de Jeff Bezos remonte.
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