Coronavirus : le gouvernement précise quels commerces peuvent ouvrir
Une liste des établissements pouvant rester ouverts a été publiée ce lundi16 mars au Journal Officiel. Elle est susceptible d'évoluer de jour en jour.

La plupart des commerces sont fermés, mis à part quelques exceptions comme les pharmacies, les supermarchés et les bars-tabacs. La liste vient d’être publiée au Journal Officiel ce lundi 16 mars mais elle est évolutive et mouvante de jour en jour.
À l’heure actuelle, sont autorisés les commerces qui vendent de la nourriture, du supermarché, à la petite supérette en passant par les boulangeries, les boucheries, poissonneries et même les distributions de nourriture par des associations caritatives.
Dans un autre domaine, les commerces qui vendent des ordinateurs, des téléphones, ou qui en réparent, restent ouverts, parce qu’avec le télétravail ce sont devenus des biens indispensables. Pareil pour les voitures, les garagistes sont autorisés à rester ouverts, que ce soit pour la vente de carburant comme pour la réparation des voitures.
Cantines d'entreprise et animaleries peuvent ouvrir
Les pharmacies, ou toute autre structure qui vend du matériel médical, les banques, les services funéraires ne sont pas contraints de fermer leurs portes. Pour les propriétaires de chiens et chats, les animaleries sont considérées comme indispensables. Les cantines des entreprises peuvent continuer de fonctionner également, à condition de respecter une distance d’un mètre entre les salariés qui déjeunent.
Enfin parmi les établissements contraints à rester fermés, il y a les restaurants, sauf pour les livraisons à domicile, mais aussi les bars, les fleuristes, les gymnases, les bibliothèques, musées, et autres centres de conférences.
Quelles conséquences pour les salariés ?
Tous ces secteurs quasiment mis à l'arrêt vont amener 800.000 entreprises à placer des salariés au chômage technique selon le ministère du Travail. Et pour tous ceux qui sont au chômage technique à partir de ce lundi, soit 2 millions de personnes en France, la plupart ne toucheront pas l'intégralité de leur salaire.
"Aucun salarié ne perdra un centime. L'État prendra à sa charge l'indemnisation de tous les salariés placés au chômage partiel quel que soit leur niveau de rémunération, alors qu'aujourd'hui, cela est plafonné à un Smic," a déclaré Bruno Le Maire.
Mais pour le moment, à moins d'être au Smic ou d’avoir un accord d’entreprise plus favorable, la règle est qu’au chômage partiel, vous touchez 84% de votre salaire net. Si vous gagnez 2.000 euros par mois, votre chômage partiel sera donc de 1.680 euros.
320 euros de moins tous les mois est un vrai manque à gagner mais c’est aussi la garantie qu’une fois la crise passée, vous retrouverez votre emploi, dans votre entreprise.
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