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Coronavirus et confinement : le faible prix du pétrole, une fausse bonne nouvelle

ÉCLAIRAGE - La baisse des prix à la pompe semble être une bonne nouvelle pour les Français. Pourtant, la chute du prix du pétrole pourrait avoir des conséquences néfastes pour l’économie et la planète.

Une station service, près d'un puits de pétrole dans l'Oklahoma

Crédit : J PAT CARTER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Coronavirus et confinement : le faible prix du pétrole, une fausse bonne nouvelle

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Le marché de l'or noir s'effondre. Le baril est en chute de 50 % depuis janvier 2020. Il est toujours scotché autour de 25 dollars le baril. C'est une misère pour les producteurs, qui par ailleurs ont déjà un mal fou à vendre leur production, car les stocks débordent actuellement partout dans le monde.

A l'exception de l'Arabie saoudite où il s'agit de faire un trou dans le sable pour faire jaillir du brut, tous les autres pays perdent quotidiennement des milliards. C'est une véritable catastrophe pour l'Algérie, l'Iran, les producteurs africains ou le Venezuela qui ont besoin d'un baril à 80 dollars minimum pour financer leurs dépenses publiques.

C'est aussi un coût dur pour l'Amérique de Donald Trump. Le président favorise sans limite la production de pétrole aux États-Unis, et particulièrement celle des puits de schiste. Grâce à eux, le pays est le premier exportateur mondial actuellement. Mais à moins de 50 dollars le baril, ces exploitations sont toutes en faillite. Tous ces États en difficulté sont aussi nos clients pour nos entreprises lors de la reprise.

Un pétrole peu cher n'est pas une nouvelle.

Le litre d'essence en chute de 15 centimes, celui de gazole en baisse d'autant, c'est théoriquement bon pour le pouvoir d'achat des consommateurs, pour les coûts de production des entreprises et même pour nos comptes publics puisque Bercy avait construit son budget sur un pétrole à 53 dollars le baril. Sauf que nous sommes confinés et que 50 % de l'économie est à l'arrêt. Donc, ces gains seront très peu significatifs et pervers.

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Ce pétrole quasi gratuit risque de freiner tous les efforts engagés pour basculer vers une économie moins dépendante du brut. Les politiques alternatives peuvent être menacées. En sortie de crise, il va falloir faire tourner l'économie vite et fort. Difficile dans ce cadre d'être compétitifs dans les transports, l'énergie, le chauffage, les engrais, etc. quand vous avez surabondance de pétrole à 120 dollars.

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