Le Premier ministre a annoncé jeudi 29 octobre
de nouvelles mesures d'aides pour éviter l'effondrement de l'économie. L'arsenal
s'est enrichi. Des aides jusqu'à 10.000 euros pour le mois de confinement pour
les PME, les commerces et les indépendants qui n'auront pas le droit d'ouvrir
ou d'exercer. Un chômage partiel intégralement pris en charge par l'État pour
les secteurs concernés, et presque totalement pour les autres, jusqu'au 31
décembre. Et un crédit d'impôt pour les propriétaires bailleurs qui accepteront
faire une réduction de 33% sur les loyers. Sans compter l'extension des prêts
garantis par l'État et les désormais traditionnels reports de charge. C'est une
aide massive qui est mise en place, l'équivalent d'un plan de relance.
Pour quel montant ? 15 milliards selon Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, et 20 milliards selon le Premier ministre
Jean Castex... On ne compte plus les unités maintenant quand on parle de
milliards ! On ne s'intéresse qu'aux dizaines. Et encore, pas tous les jours.
Nous sommes entrés dans une époque où l'argent public ne compte plus vraiment.
Il n'y a pas si longtemps, on sonnait le tocsin
parce la France dépassait de quelques milliards son budget. Au tout début 2012,
la France perdait son fameux triple A, la note financière qui lui était
décernée par les investisseurs internationaux, qui menaçaient de lui faire
faire faillite... Aujourd'hui, tout le monde se contrefiche de combien le
gouvernement dépense. D'un certain côté tant mieux, ça va permettre d'amortir
le choc social.
Mais où sont passés nos prêteurs inquiets ? Ce
qu'ils pensent n'a plus aucune importance. Car les gouvernements sont assurés
de trouver tout l'argent qu'il leur faut auprès de la Banque Centrale
Européenne, la BCE. Elle s'est réunie jeudi, et a annoncé qu'elle remettrait
probablement quelques centaines de milliards en circulation en décembre, après
les 1.300 milliards du printemps dernier. En fait, le marché de l'argent est
complètement administré par la BCE, les investisseurs privés ne comptent plus.
C'est la grande différence avec 2012.
Les chiffres de la croissance pour le troisième
trimestre, sont bons. De quoi atténuer un peu la crise ? C'est une photo du
passé, du bon vieux temps d'entre deux confinements... Ce qui nous attend pour
la suite, c'est malheureusement une seconde récession, à la fin de l'année. Au
point qu'un économiste réputé, Philippe Waechter, pronostiquait jeudi un retour
à la normale... en 2026 !
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