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Automobile : pourquoi les aides pour les voitures électriques baissent

ÉCLAIRAGE - Bonus, prime à la conversion... Ce jeudi 1er juillet, les aides de l'État pour les voitures électriques sont revues à la baisse. Une décision dénoncée par l'association 40 millions d'automobilistes.

Une voiture électrique en train de recharger (illustration)

Crédit : Jacques DEMARTHON / AFP

Pourquoi les aides pour les voitures électriques baissent

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Christophe Bourroux - édité par

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À partir de ce jeudi 1er juillet, les aides de l'État pour les voitures électriques prennent un petit coup dans l'aile. En effet, les bonus, les primes et autres sont revues à la baisse alors que les pouvoirs publics font la promotion du zéro émission. 

Concrètement pour l'achat d'un véhicule électrique le montant maximal du bonus va fondre de 1.000 euros et passer à 6.000 euros pour un modèle type Renault Zoé. Même principe pour les hybrides rechargeables dont le bonus sera divisé par deux et passera à 1.000 euros. La fameuse prime à la conversion est elle aussi rabotée. Ainsi, vous ne pourrez plus mettre à la casse votre vielle auto pour acheter un diesel, même récent. Et pour acheter un modèle essence, il devra être antérieur à 2011.

"Où est la logique ?", interroge Pierre Chasserey, le porte-parole de l'association 40 Millions d'automobilistes. Il dénonce "une schizophrénie politique" qui doute "que les automobilistes en France soient rassurés quant à l'avenir de l'énergie électrique et l'avenir de leur propre voiture d'aujourd'hui". 

Pourquoi une telle décision de l'exécutif ?

Bercy estime que l'offre est de plus en plus forte et que mécaniquement les prix des électriques sont amenées à baisser. C'est vrai mais cette baisse est minime. Si on prend une Peugeot 208 électrique par exemple comptez 32.000 euros, soit un tarif deux fois supérieur à celui de la version essence la moins chère. Même écart entre une Zoé et une Clio de base. 

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D'ailleurs, Maxime Picat, le directeur Europe de Stellantis, expliquait récemment qu'à l'horizon 2025-2030 un véhicule hybride ou électrique sera beaucoup plus cher qu'une voiture à petit moteur essence d'il y a 10 ans. En cause : le coût des batteries qui représentent 40 % du prix d'une voiture électrique.

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