À partir de ce jeudi 1er juillet, les aides de l'État pour les voitures électriques prennent un petit coup dans l'aile. En effet, les bonus, les primes et autres sont revues à la baisse alors que les pouvoirs publics font la promotion du zéro émission.
Concrètement pour l'achat d'un véhicule électrique le montant maximal du bonus va fondre de 1.000 euros et passer à 6.000 euros pour un modèle type Renault Zoé. Même principe pour les hybrides rechargeables dont le bonus sera divisé par deux et passera à 1.000 euros. La fameuse prime à la conversion est elle aussi rabotée. Ainsi, vous ne pourrez plus mettre à la casse votre vielle auto pour acheter un diesel, même récent. Et pour acheter un modèle essence, il devra être antérieur à 2011.
"Où est la logique ?", interroge Pierre Chasserey, le porte-parole de l'association 40 Millions d'automobilistes. Il dénonce "une schizophrénie politique" qui doute "que les automobilistes en France soient rassurés quant à l'avenir de l'énergie électrique et l'avenir de leur propre voiture d'aujourd'hui".
Bercy estime que l'offre est de plus en plus forte et que mécaniquement les prix des électriques sont amenées à baisser. C'est vrai mais cette baisse est minime. Si on prend une Peugeot 208 électrique par exemple comptez 32.000 euros, soit un tarif deux fois supérieur à celui de la version essence la moins chère. Même écart entre une Zoé et une Clio de base.
D'ailleurs, Maxime Picat, le directeur Europe de Stellantis, expliquait récemment qu'à l'horizon 2025-2030 un véhicule hybride ou électrique sera beaucoup plus cher qu'une voiture à petit moteur essence d'il y a 10 ans. En cause : le coût des batteries qui représentent 40 % du prix d'une voiture électrique.
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