Violences à l'école : à Toulouse, des solutions pour améliorer la sécurité

Après le braquage d'une enseignante par un lycéen à Créteil, une vague de témoignages d'enseignants sur les violences subies au quotidien dans le cadre de leur profession a envahi Twitter, avec le hashtag #PasDeVague. 

Le corps professoral se plaint notamment du manque de soutien de leur hiérarchie. Mais il y a des solutions, si l'on en juge par ce qui se passe depuis quelques semaines au Lycée Galliéni de Toulouse. En début d'année, les enseignants s'étaient mis en grève après une série d'incident très graves.

Désormais, les parties les plus fréquentées du lycée ont été sécurisées avec la mise en place de caméras de vidéosurveillance. "Ce qui pouvait se passer dans certains couloirs ne se passe plus puisqu'ils savent qu'ils peuvent être reconnus", explique Nicolas Fournier du syndicat Snetaa Force Ouvrière. Mais "il y a toujours des bagarres, il y a eu 5 conseils de disciplines au mois de septembre", admet-il. 

Ce qui a réellement changé la donne selon cet enseignant, c'est l'écoute dont les professeurs bénéficient de leur hiérarchie. "Systématiquement, quand on fait remonter des incivilités, il y a une écoute de l'institution", affirme Nicolas Fournier. 

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Le lycée a également recruté du personnel supplémentaire, notamment un proviseur adjoint chargé de la sécurité. Les parents ont aussi besoin d'être responsabilisés, car ils ne viennent que rarement aux réunions. Lors d'une rencontre entre parents et professeurs, seuls les parents de 4 élèves ont fait le déplacement, alors que 200 élèves étaient concernés. 

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