2 min de lecture
Toussaint : les conseils d'un expert pour anticiper au mieux ses obsèques
Que ce soit pour une inhumation ou une crémation, les obsèques représentent toujours une dépense importante. Il est donc préférable d'anticiper en se renseignant en amont. Sur RTL, le président de l'Association française d'information funéraire donne ses recommandations.
Un cercueil (illustration)
Crédit : Kenzo TRIBOUILLARD / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
Le sujet est souvent tabou. On n'aime pas forcément parler des obsèques. Et pourtant. Les anticiper, c'est une façon d'éviter à ses enfants (ou à ses héritiers) d'engager des frais supplémentaires et de créer d'éventuels sujets de conflit. Même si on a tendance à refuser l'obstacle, préparer ses funérailles en amont et en parler avec ses proches peut s'avérer très utile.
"C'est malheureusement un dernier départ. Il y a donc une réflexion [à avoir]", explique Michel Kawnik, président de l'Association française d'information funéraire (Afif) sur RTL. En effet, disposez-vous d'une concession ? Souhaitez-vous vous faire inhumer dans un cercueil ? Comptez-vous opter pour une crémation ? Penser à la fin de sa vie soulève de multiples questions.
"En France, l'inhumation et la crémation sont possibles, il y a d'autres obsèques à l'étranger - telles que l'aquamation ou l'humusation - qui sont autorisées, mais pas en France", rappelle-t-il.
Anticiper, c'est économiser
Au-delà de l'importance de voir son choix respecté, il y a aussi une question de coûts. Anticiper, c'est aussi permettre à ses proches de faire des économies. "Les obsèques (...) c'est la troisième plus importante dépense après l'achat d'un logement et l'achat d'une voiture", rappelle l'expert sur RTL. Aucun article de loi n'impose de régler en avance ses obsèques. Dans le cas où vous n'auriez pas pris vos dispositions en amont, les pompes funèbres pourront saisir une partie des sommes présentes sur votre compte à la suite de votre décès.
En tout état de cause, Michel Kawnik assure que pour éviter une facture trop salée, l'important est "de faire jouer la concurrence". "Il y a une totale liberté de choix (...). Chaque entreprise est libre de sa gamme de prix, de service et des tarifs", explique le président de l'Afif.
Selon une enquête de l'UFC-Que Choisir datant de 2014, le prix moyen d'une inhumation était de 3.815 euros et celui d'une crémation était de 3.986 euros. Les variations de prix peuvent être importantes au niveau local.
Se renseigner par téléphone avant de choisir
Avant de vous déplacer chez une entreprise de pompes funèbres, il est recommandé de prendre contact par téléphone et poser des questions extrêmement simples.
Prenons un exemple dans le cas où vous souhaiteriez (ou votre proche décédé souhaitait) une crémation : "Quel est le coût et les honoraires pour une crémation", "Quel est le premier prix d'un cercueil destiné à la crémation ?", "Quel est le montant pour le corbillard et les porteurs ?". "Si une quelconque entreprise renâcle à répondre, notre association recommande de raccrocher et d'éliminer cette entreprise", conseille Michel Kawnik.
Grâce à cette étape, cela peut réduire vos déplacements nécessaires et ainsi vous rendre dans une (ou deux) sociétés. Et donc de simplifier une démarche qui n'est pas toujours très évidente, ni très agréable lorsque l'on est en période de deuil par exemple.
