SNCF : des contrôleurs trop zélés ? Les usagers montent au créneau

En prenant leur train, certains passagers ont parfois eu à faire à des contrôleurs intransigeants, quitte à devoir payer une amende assez salée. De nombreux usagers pointent du doigts certaines pratiques.

Des contrôleurs de la SNCF. (illustration)

Crédit : Bertrand GUAY / AFP

SNCF - Contrôleurs trop zélés ? Des usagers montent au créneau

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Les billets pour les vacances d'été sont mis en vente depuis ce mercredi 13 mars, sur le site de la SNCF. Pour toute la période du 6 juillet au 11 septembre, c'est donc l'occasion de faire des économies sur le prix de ses voyages. À condition de ne pas tomber sur un contrôleur particulièrement procédurier...

S'il est possible de voyager pour des tarifs intéressants grâce à certaines offres, des passagers se plaignent régulièrement de devoir encore passer à la caisse pendant leurs trajets.

Certains contrôleurs de la SNCF se montreraient assez intransigeants, avec pour objectif d'arrondir leurs fins de mois, comme l'a expérimenté Gabrielle à ses dépens : "J'avais mon billet qui était valide et le contrôleur m'a demandé ma pièce d'identité", explique la jeune femme, contrôlée quelques minutes après le départ de son train pour Lille.

"Je n'avais pas pièce d'identité sur moi, mais j'avais mon permis de conduire", poursuit-elle. "Il m'a dit qu'il fallait avoir sa pièce d'identité sur soi. J'ai essayé de négocier, il a fini par me dire qu'il fallait que je paie l'amende dans tous les cas, mais que comme j'étais en règle, je pourrai me faire rembourser sans souci en faisant une réclamation sur le site de la SNCF."

Les contrôleurs "cow-boys"

Gabrielle a donc dû s'acquitter d'une amende de 130 euros, pour un billet acheté 25 euros. Et malgré ce qu'avait avancé le contrôleur, la passagère n'a jamais été remboursée. Un peu partout en France, des collectifs voient donc le jour, comme celui des usagers de la ligne TGV Paris-Tours.

"C'est ce qu'on appelle des 'contrôleurs cow-boys'", explique Nicolas Nivert, le porte-parole de l'association. "Il y en a trois qui sont identifiés et que l'on a fait remonter auprès de la SNCF. Les contrôleurs sont aussi rémunérés sur les amendes qu'ils donnent, donc évidemment il y a une course aux amendes, afin d'arrondir ses fins de mois !"

Interpellé sur le sujet, Alain Krakovitch, le directeur de TGV-Intercités a réagi à ces accusations. Il a ainsi affirmé que les seuls objectifs fixés aux contrôleurs sont le nombre de contrôles et non le nombre de verbalisations.

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