Le gouvernement espère que tous les jeunes de 16 ans feront leur service national universel (SNU) en 2024, soit deux ans avant la date initialement envisagée, indique le secrétaire d'Etat en charge de la Jeunesse Gabriel Attal.
Voulu par Emmanuel Macron, le dispositif expérimenté depuis l'an dernier sur la base du volontariat est appelé à se généraliser au fil des ans à l'ensemble d'une classe d'âge, soit 800.000 adolescents, et à devenir obligatoire. "La généralisation était envisagée initialement pour 2026, mais nous espérons être en mesure d'anticiper cette date de deux ans", affirme Gabriel Attal dans un entretien au journal Ouest France, publié dimanche 2 février.
Lorsqu'il sera pleinement opérationnel, le dispositif "devrait coûter entre 1 et 1,5 milliard par an". "Soit 1 à 1,5 % du budget annuel dédié à la jeunesse", précise aussi Gabriel Attal.
L'an dernier, 2.000 volontaires de 16 ans avaient été sélectionnés pour effectuer un séjour de cohésion en internat puis une mission d'intérêt général, de deux fois deux semaines. "Le dispositif va s'amplifier, avec près de 30.000 jeunes engagés en séjour de cohésion cette année", indique Gabriel Attal. Il aura lieu du 22 juin au 3 juillet dans l'ensemble des départements, toujours sur la base du volontariat, avec l'obligation d'effectuer son service hors de son département d'origine.
Le gouvernement lance lundi 3 février un site d'information et de recrutement en ligne (snu.gouv.fr). Ainsi, dès 2021, les sessions seront réparties sur l'ensemble de l'année, "pendant les vacances scolaires, à l'exclusion des périodes de Noël et du 15 juillet au 15 août". Le gouvernement s'est fixé l'objectif d'accueillir 100.000 jeunes l'an prochain puis 200.000 en 2022, soit un jeune de 16 ans sur quatre.
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