Pourquoi les radars de chantiers sont de plus en plus nombreux en France

Il n'y a pas que les bouchons qui risquent de vous embêter sur la route des vacances, il va également falloir prendre en compte la présence des radars.

Le début des congés de printemps est programmé pour le vendredi 11 avril dans la zone C de l'hexagone. Les villes de Paris, Toulouse, Montpellier, ou encore Orange sont concernées. Mais une fois les bouchons passés, il ne faudra pas trop appuyer sur l'accélérateur. Gare aux radars chantiers. Ceux-là, ils peuvent se déplacer. Il y en a déjà plus de 400 en France et le gouvernement prévoit d'en implanter de plus en plus.

En l'espace d'un mois, pas moins de 41 nouveaux radars viennent d'être installés et 80 depuis le début de l'année. Alors un tel rythme, "c'est du jamais vu", selon François Tarin, rédacteur en chef adjoint d'Autoplus.

Des radars de nouvelle génération très redoutables

Celui-ci témoigne dune "très grosse densité en Seine-et-Marne, 18 cabines, dans la Marne 16, dans la Meurthe-et-Moselle 14, alors qu'à l'opposé, comme la Charente notamment, il n'y en a aucun". Cette disparité entre les départements est aussi présente entre les routes. 

"On a à peu près la moitié du parc, soit près de 200 radars qui sont sur des routes à 80 km heure. Un quart sur des routes à 90 km heure. Peu en ville, une soixantaine. Et sur des voies rapides, moins de 10", explique François Tarin. 

Initialement, ces dispositifs étaient appelés radars de chantier pour sécuriser des zones dans lesquelles la vitesse était abaissée. Finalement, aujourd'hui, les zones de chantier sont plutôt l'exception que la règle.

Avec un gros avantage pour les forces de l'ordre, ces radars autonomes ou de chantier peuvent se déplacer rapidement, toutes les 3 à 4 semaines. Il faut dire qu'ils sont redoutables. Pas moins de 20 000 flashs par an et par radar en moyenne, soit quatre fois plus efficace qu'une cabine traditionnelle.