Depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, les journées de mobilisation ont variablement été organisées un mardi ou un jeudi. Seule la grève du mercredi 15 mars, a échappé à la règle, mais était régie par la volonté de démontrer l'opposition de la population à la veille du vote final à l'Assemblée nationale.
Dans les faits, les jours de grèves régissent à une règle, somme toute, assez simple : réunir un maximum de personnes. Pour cela, la journée du mercredi est généralement exclue, car un grand nombre de parents gardent leurs enfants à la maison ce jour-là et ne peuvent pas les laisser pour aller manifester. Surtout, ils sont souvent en RTT et ne seraient donc pas considérés comme gréviste.
La journée de lundi est, elle, traditionnellement exclue du calendrier de grève, car une manifestation implique une certaine préparation en amont. Or, il est difficile pour les organisations syndicales de réunir ses troupes le dimanche - jour officiellement chômé - pour préparer les regroupements du lendemain.
Quant au vendredi, il présente le défaut de ne pas permettre de menacer d'"une grève reconductible" puisque grand nombre de salariés ne travaillent pas le week-end. Cette perspective du week-end fait également craindre aux syndicats des rangs clairsemés et des taux de grévistes plus faibles en raison du nombre de personnes posant de façon régulière un RTT ce jour-là.
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