Ce jeudi 22 avril, c'est le Jour de la Terre. L'occasion de s'interroger sur la protection de l'environnement. Car malgré les confinements successifs, le réchauffement climatique ne s'est pas arrêté, loin de là. 2020 a même été une année record, puisque c'est l'une des deux années les plus chaudes jamais enregistrées, à égalité avec 2016, et la plus chaude en Europe, selon le rapport sur "l'état du climat en Europe" du service de surveillance du changement climatique Copernicus.
La température moyenne a dépassé de 0,4 degré celle des cinq années les plus chaudes en Europe, indique le rapport. En hiver, le précédent record a été battu de 1,4 degré, et la température a augmenté de 3,4 degrés par rapport à la moyenne des hivers 1981-2010.
Les concentrations dans l'atmosphère de gaz à effet de serre ont continué d'augmenter. +0,6% pour le dioxyde de carbone, le fameux CO2, et +0,8% pour le méthane. Ils atteignent leurs plus hauts niveaux enregistrés depuis le début de leur mesure par satellite en 2003.
Pourtant, avec les confinements qui ont stoppé toute une partie de l'activité économique et industrielle, les émissions de gaz à effet de serre ont bien baissé, autour de 7%. Mais comme l'expliquait Franceinfo en novembre dernier, même quand les émissions baissent, il faut beaucoup de temps pour faire chuter la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Le CO2 met en effet de nombreuses années pour se résorber.
Selon une étude publiée en mai 2020 dans la revue Nature Climate Change, repérée par Les Echos, il faudrait l'équivalent d'un confinement par an jusqu'en 2030 pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, objectif de l'accord de Paris sur le climat.
Le futur n'apparaît pas non plus reluisant pour la planète. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime que les émissions de gaz à effet de serre liées à la production et à la consommation d'énergie devraient rebondir au point de frôler en 2021 leur sommet d'avant-Covid-19. Avec la reprise économique prévue, les énergies fossiles devraient voir leur demande augmenter "significativement" en 2021, et notablement le charbon, le plus émetteur de tous, dans les pays émergents.
"A moins que les gouvernements n'agissent rapidement pour commencer à réduire les émissions, il est probable que nous affrontions une situation pire encore en 2022", prévient le directeur de l'AIE Fatih Birol, dans un communiqué.
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