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Plage recouverte plastique au Sénégal (illustration)
Crédit : AFP
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Il y a quelques semaines, Genève a accueilli sous l’égide des Nations Unies un grand sommet consacré au plastique. Objectif : poser les bases d’un futur traité contraignant visant à limiter la pollution plastique, devenue l’un des fléaux environnementaux les plus pressants.
Mais parvenir à un accord international reste extrêmement complexe. Car si le plastique est aujourd’hui un problème majeur pour la planète, il est devenu omniprésent dans nos vies, ce qui le rend extrêmement difficile à échapper. Légers, résistants, peu coûteux, ses usages sont multiples : composants de bâtiments, tuyaux, fenêtres, gaines électriques, emballages alimentaires, contenants ou isolants. Autant d’applications qui rendent le plastique quasiment incontournable.
Chaque année, 450 millions de tonnes sont produites dans le monde, alors que ce matériau n’a émergé qu’après la Seconde Guerre mondiale. Sa fabrication dépend directement du pétrole : environ un tiers de l’or noir extrait chaque année n’est pas brûlé, mais transformé en matériaux, dont le plastique et les fibres synthétiques (nylon, polyester, polyamide).
Le plastique est prisé pour son inaltérabilité, mais c’est précisément ce qui le rend si problématique lorsqu’il est disséminé dans l’environnement. Résultat : les délégués présents à Genève peinent à s’accorder sur une réduction de la production d'un matériau qui aujourd'hui est vu comme extraordinaire.
Ce paradoxe est emblématique de tous les problèmes environnementaux. Pour résoudre une crise qui risque de nous causer du tort plus tard, il faut accepter de perdre en praticité, en confort ou en habitudes. Un pas que les sociétés modernes peinent encore à franchir.
Dans l’attente d’un éventuel traité, chacun peut agir à son échelle. En France, le premier produit vendu en grande distribution reste l’eau en bouteille, alors que l’eau du robinet peut souvent suffire. De manière générale, 16 des 20 produits les plus achetés sont des boissons, synonymes de plastique à usage unique. Il y a aussi tous ces petits objets qu'on va acheter et dont on va seulement se servir trois fois, puis mettre à la poubelle. Même constat du côté du textile : les fibres synthétiques bon marché envahissent nos placards, mais certains vêtements comme les t-shirts figurent parmi les moins portés avant d’être jetés. Avant chaque achat, il faut donc se poser la question : au fond, est-ce que j'en ai vraiment besoin ?
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