48.000 morts estimés chaque année en France. À Paris, Lyon, Marseille et Toulouse, les concentrations en dioxyde d'azote, qui proviennent surtout des voitures, restent trop élevées. Et le gouvernement n'a pas pris suffisamment de mesures, estime le Conseil d'État, qui l'a de nouveau condamné.
Tout n'est toutefois pas noir. Les Sages notent aussi des progrès. Il y avait treize villes concernées par les dépassements de seuil de pollution, il n'y en plus que quatre, car l'État, par la loi, a permis aux grandes villes de créer des zones où le trafic est limité. C'est le cas notamment à Montpellier, Nice, Rouen, Strasbourg, où les véhicules avec des vignettes Crit'air 4 et 5 sont interdits, tout comme certains véhicules utilitaires. L'État subventionne également l'achat de véhicules électriques.
Mais ça ne va pas assez vite, selon le Conseil d'État. Il faudrait réduire encore plus la circulation automobile, déployer plus de bornes de recharge électriques, etc. Et donc, l'État est condamné à verser 20 millions d'euros à des associations ou agences qui surveillent la qualité de l'air. Et le Conseil d'État pourrait rajouter 10 millions tous les six mois, tant que des mesures plus fortes ne seront pas prises.
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