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"Pas obligé de se gâcher la soirée" : comment survivre aux questions gênantes durant les fêtes

Invitée de RTL, Olivia Bokhobza, journaliste à la rédaction de Psychologies.com, donne les clés pour "survivre" au repas de Noël.

Des personnes âgées lors d'un dîner de Noël, aux Pays-Bas, le 11 décembre 2025

Crédit : Dingena Mol / ANP MAG / ANP via AFP

Noël : "Les questions gênantes, ça vient souvent de la vielle tante que l'on voit deux fois dans l'année", souligne Olivia Bokhobza

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S'ils sont souvent synonymes de joie, les repas de famille pendant la période des fêtes de Noël peuvent parfois virer au cauchemar. "Il faut parler de la pluie et du beau temps car tout est sujet à dispute et sensible", confirme une Lilloise, au micro de RTL, préférant éviter les sujets politiques, immigration et religion. "On se pose quand même toujours la question de est-ce qu'on doit vraiment s'infliger ça aux fêtes ?"

Invitée de RTL, Olivia Bokhobza, journaliste à la rédaction de Psychologies.com, donne les clés pour survivre au repas de Noël. "Cette période de repas de famille est redoutée par pas mal de gens", explique-t-elle, évoquant une source de stress voire de "véritable mal-être."

"Tous ces sujets délicats sont les plus redoutés. Mais on redoute aussi à titre personnel souvent des remarques un peu gênantes, des questions blessantes ou alors des tensions qui reviennent", note la journaliste. Parmi ces remarques, les "classiques" sur le célibat, l'arrivée d'un futur bébé, ou encore des piques sur l'éducation des enfants ou sur le physique et le poids.

Poser les bonnes limites

"Les questions gênantes, ça vient souvent de la vieille tante qu'on voit deux fois dans l'année. Ceux qui nous voient régulièrement, ils ne vont pas nous demander pourquoi on n'a toujours pas fait d'enfant ou pourquoi on est toujours célibataire", décrypte Olivia Bokhobza. Et de résumer : "En général, dans un repas de famille à Noël, c'est les autres qui se sentent tout d'un coup investis dans la mission de faire le bilan de notre propre vie."

Mais pour la journaliste, pas question de se priver de parler. Il faut néanmoins savoir "se protéger et poser les bonnes limites". "On n'est pas obligé de se gâcher la soirée."

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