Pour le cinquième week-end consécutif, les opposants au passe sanitaire descenderont dans les rues de France ce samedi 14 août. Plus de 200 manifestations sont prévues un peu partout dans l'hexagone, quelques jours après la généralisation du dispositif dans la plupart des lieux publics.
Les autorités s'attendent à voir défiler "environ 250.000 manifestants" sur l'ensemble du territoire, a détaillé une source policière à l'AFP. Ils étaient un peu plus de 237.000 la semaine dernière, selon le ministère de l'Intérieur, soit plus du double qu'au début du mouvement, à la mi-juillet.
Les manifestants accusent le gouvernement de sous-estimer la protestation anti-passe sanitaire. Le collectif militant Le Nombre Jaune, qui publie sur Facebook un décompte ville par ville, recensait samedi dernier plus de 415.000 participants "minimum" en France. Cette contestation, inédite en plein été, ne fait que d'augmenter de semaine en semaine.
Sans incident majeur jusque-là, elle attire un public divers alliant familles, primo-manifestants apolitiques, soignants ou encore pompiers en tenue. Dans plusieurs villes, le mouvement se présente en ordre dispersé. C'est notamment le cas à Paris, où la présence de l'extrême droite empêche jusqu'à présent la création d'un front commun. Trois rassemblements différents y sont encore prévus ce samedi.
Une première manifestation, organisée par l'ex-figure du Rassemblement national Florian Philippot et son mouvement des Patriotes, s'élancera de la place de la Catalogne vers 14h30. L'autre grand défilé, déclaré par des "Gilets jaunes", partira de la Porte Dorée vers 13h00. Enfin, un troisième débutera place de la Bourse vers 13h30.
Hors Paris, les cortèges les plus importants sont attendus dans le sud, où Toulon, Montpellier, Nice, Marseille ou Perpignan se sont imposées comme des foyers majeurs de contestation.
Depuis lundi, le passe sanitaire est nécessaire pour accéder à la majorité des lieux publics, tels quel les bars, restaurants, cinémas, transports longue distance, musées ou encore hôpitaux. Ces lieux exigent le fameux QR code qui témoigne d'une vaccination complète, d'un test négatif ou d'un rétablissement face au coronavirus.
Face à cette généralisation du dispositif, validée par le Conseil constitutionnel, les manifestants dénoncent une entrave à leur "liberté" ou un "manque de recul" sur les vaccins. Certains crient à la "dictature sanitaire" et d'autres, parfois eux-mêmes vaccinés, rejettent ce terme mais regrettent une "obligation vaccinale déguisée".
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