La nouvelle formule du Levothyrox, médicament destiné à lutter contre les pathologies thyroïdiennes, pourrait être au cœur d'un scandale pharmaceutique. Depuis sa mise en place il y a six mois, de nombreux malades ont signalé avec inquiétude les effets indésirables de la nouvelle composition. Nausées, diarrhées, vertiges, troubles du rythme cardiaque... Les effets secondaires sont nombreux.
À tel point que l'actrice Anny Duperey a dénoncé une "prise d'otage" des Français au micro de RTL. "Ils ont été livrés en cobayes au laboratoire Merck (...) Je demande que le gouvernement fasse son travail, et qu'on revienne à l'ancienne formule", avait-elle lancé.
Depuis, Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, a reçu les associations ainsi que l'actrice française afin de faire le point sur cette polémique grandissante. "Nous sommes tombés d'accord sur le fait que les effets secondaires ne concernaient pas les 3 millions d'utilisateurs. Si on suit la pétition, cela devrait être 200.000 personnes mais si on regarde les enquêtes de pharmacovigilance, nous sommes à 9.000 signalements".
La ministre de la Santé l'assure : "Il n'y a pas de fraude, de complot, il n'y a pas d'erreur". Cependant, Agnès Buzyn confesse un "problème d'information des malades". "L'information n'est pas descendue et les patients se sont retrouvés surpris d'une formulation qui avait changé", assure-t-elle alors que "beaucoup de ces effets secondaires sont liés à des difficultés à doser le Levothyrox".
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