Les infos de 8h - Pédiatrie : une vague inédite et prématurée de bronchiolites
Alors que les services d'urgences sont habituellement sous tensions mi-novembre, les cas sont déjà très nombreux.
C'est une vague de contaminations inédite par sa précocité. Jamais les cas de bronchiolites n'ont été aussi importants aussi tôt dans l'année. Habituellement, les services d'urgence pédiatriques connaissent leur première tension mi-novembre. Alors comment expliquer cette accumulation de cas, alors que nous ne sommes que le 13 octobre et que, déjà, des lits de réanimations sont occupés ?
L'hiver dernier, en raison des confinements et des gestes barrières, ce virus a moins circulé que d'habitude. Les enfants ont donc été moins infectés et sont moins immunisés. Le Conseil scientifique note un déficit d'immunité collective significatif pour les bébés nés après mars 2020.
Depuis début septembre, Santé Publique France note une augmentation des passages aux urgences, un peu plus de 1.200 pour la dernière semaine de septembre contre 700 à la même époque.
Quels sont les symptômes d'une bronchiolite ?
Simple rhume au départ, puis une toux, une respiration difficile, rapide, très angoissante pour les parents, cette maladie touche en majorité les moins de 2 ans est souvent bénigne. Mais si le bébé a moins de 6 semaines, né prématuré ou s'il boit moins de la moitié de ses biberons à trois reprises consécutives, il faut aller aux urgences .
Pour éviter une contamination, ne pas amener un bébé de moins de 3 mois dans une grande surface et les bisous sont à proscrire. Un rhume chez un adulte peut donner une bronchiolite chez un petit.
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