Il leur reste moins de dix jours pour recevoir leur première dose de vaccin contre le coronavirus, sous peine d'être suspendus et privés de rémunération. Pourtant, ces soignants résistent encore et toujours. Ils ne veulent pas de cette injection, par peur, par doute ou encore par conviction, parfois jusqu'à l'absurde.
Pour Olivier, infirmier dans un hôpital du Grand-Est, "le compte à rebours est lancé". Comme des dizaines de collègues d'autres hôpitaux de la région, il ne sait pas comment il sera accueilli dans neuf jours, ce qui provoque cauchemars et boule au ventre. "Le 15 septembre, je vais venir travailler et je ne sais pas si on va me dire 'non', ou 'oui bien sûr venez travailler et on verra après', donc j'angoisse", explique Nadia, une de ses consœurs.
Ces deux parents isolés peuvent tenir deux à six mois sans salaire, mais pas Sylvie, qui est prête à payer pour travailler. "Un test PCR toutes les 72 heures, donc une centaine d'euros par mois, sera toujours plus intéressant que de perdre un salaire complet", assure-t-elle. De son côté, Nadia indique qu'elle sera plus radicale si le gouvernement ne recule pas : "je pourrais changer de métier, quitte à faire du ménage, pour être bien dans ma tête et dans mon corps", déclare-t-elle.
Olivier, lui, pourrait se mettre en arrêt maladie, à contrecœur, pour se donner plus de temps et envisager la suite. Il pourrait ainsi "partir à l'étranger", dans un endroit où "on ne trouve pas cette obligation vaccinale", ou "attendre et ne pas exercer pendant quelques mois le temps que la loi évolue".
L'espoir est en tout cas immense pour ces trois professionnels de la santé. "On travaille à flux tendu dans les hôpitaux, si on ajoute 15% de personnels en moins à cause de la vaccination, ça ne va faire qu'empirer", explique Sylvie. L'attente se situe aussi du côté des actions judiciaires, avec des avocats qui tentent de contrer cette obligation vaccinale devant les tribunaux.
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