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INVITÉ RTL - JO Paris 2024 : le patron de la SPA en colère contre l'explosion des abandons de malinois

Depuis la fin des Jeux olympiques de Paris, les abandons d’animaux explosent dans les refuges de la SPA, et plus particulièrement les chiens malinois. Guillaume Sanchez, directeur général de la SPA, dénonce cette situation dans "Focus Dimanche".

Un berger malinois (illustration)
Crédit : DAMIEN MEYER / AFP
L'ÉMISSION - Focus dimanche du 29 septembre 2024
00:49:45
Mohamed Bouhafsi - édité par Ismaël Renard-Azouzi
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Alors que les Jeux olympiques de Paris 2024 se sont clôturés il y a peu, les abandons d'animaux sont en hausse, avec notamment l'abandon de chiens malinois, qui ont servi à la protection des sites olympiques. Dans Focus Dimanche, sur RTL, le directeur général de la SPA exprime sa colère.

"On a passé un très mauvais été avec moins de 6 % d'adoption. C'est un été difficile parce que cela veut dire qu'un animal qui ne sort pas de la SPA, c'est un animal qui ne rentre pas, qui reste en fourrière, et qui risque d'être euthanasié", déplore Guillaume Sanchez.

En colère, le patron de la SPA dénonce le fait que "pour la première fois, on dépasse à peine la barre des 6 000 - 7 000 adoptions", tout en ajoutant que pour "les équipes, c'est désespérant".

L'explosion des abandons de chiens concerne de plus en plus les chiens malinois. Bien que cela soit surtout "une crainte pour le moment, car ce ne s'est pas encore matérialisé", Guillaume Sanchez fait un parallèle avec l'époque du Covid, où des chiens de travail ont été abandonnés en masse. "S'il n'y a plus lieu de travailler, le maître se débarrasse de son chien", explique-t-il.

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À Plaisir, dans les Yvelines, un centre SPA a vu arriver un grand nombre de malinois de la région parisienne. Ces derniers étaient des chiens de protection des sites des Jeux olympiques. "Le problème, c'est que les gens qui ont été recrutés ont souvent pris l'animal sans connaitre ses besoins. Et comme on recherchait du monde, ils n'ont pas été contrôlés", dénonce le directeur général de la SPA. Résultat, "c'était comme un outil de travail".

"Tant que l'on considérera que l'animal est un objet, il y aura des problèmes", alerte Guillaume Sanchez.

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