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Des oiseaux sur un fil électrique (illustration)
Crédit : FREDERIC J. BROWN / AFP
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Les premières assises de l’Animal en Ville nt eu lieu le 16 avril 2024, réunissant des maires de France, des collectivités locales et des représentants d'ONG. Ces Assises étaient l’occasion d’une réflexion globale sur la place de l’animal dans la ville. Parce qu’il faut arrêter de réfléchir la ville comme un espace uniquement centré sur nous, humains. La ville, c’est aussi un lieu de vie de nombreux animaux.
Bien sûr les animaux domestiques, chats et chiens, en parlant de chats il y a aussi les chats libres. Mais il y a aussi toute une petite faune sauvage qui vit à nos côtés, on appelle cela les animaux liminaires ! Les oiseaux (de la corneille au moineau en passant par les pigeons), les petits mammifères (dont les rats oui !), les insectes…
Une faune sauvage qui ne se porte d'ailleurs pas très bien. Le meilleur indicateur, c’est celui de la population des oiseaux. Or ces 20 dernières années, au global, l’effectif des oiseaux des villes a chuté de 25%. Rien que les moineaux que l’on connait tous, 3/4 d’entre eux ont disparu, c’est énorme ! Ça déséquilibre tout le reste.
Au-delà d’en avoir besoin, ce qui est une vision anthropo-centrée, elle a droit au respect, à la considération ! Et lutter contre la chute de la biodiversité, c’est faire des choix qui rendront les villes plus résiliantes face aux défis climatiques.
Et comme l’a rappelé le ministre de l’agriculture Marc Fesneau qui était présent lors de ces assises, la ville est le premier lieu d’appropriation et de connaissance de la nature, pour nous mais aussi pour les plus jeunes !
Comment faire pour que la ville du future soit une "biodivercity" ? Une vingtaine de propositions ont été faites en ce sens au cours de ces assises. Comme par exemple réaliser les aménagements urbains futurs ou réhabiliter en prenant en compte le critère "biodiversité" : penser à des toits ou des façades végétalisés, replanter des arbres, des haies en ville, oui c’est possible. Mieux former à ce sujet les architectes et concepteurs.
Pourquoi n’y aurait-il pas un spécialiste de la question de la faune sauvage urbaine au sein de chaque conseil municipal ? Lutter contre la pollution sonore et lumineuse. Concernant le sujet sensible des rats et des pigeons, dont on ne dit plus que ce sont des nuisibles mais des "espèces susceptibles d’occasionner des dégâts", il ne s’agit pas d’anéantir leurs populations, mais d’éviter une densité trop importante dans certaines zones, donc ça passe par une meilleure gestion des déchets…
Beaucoup de pistes ont été abordées dans ces Assises de l’animal en ville. Nous ne sommes pas seuls sur cette planète, ni à la campagne ni dans les villes, il serait temps de sortir de notre toute-puissance ! Livre blanc avec ces propositions disponibles sur le site www.peuple-animal.com pour télécharger le livre blanc des Assises de l'Animal en ville
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