"Il a siliconé toutes les serrures" : à 73 ans, Marie-Claude entame une grève de la faim pour dénoncer le squat de son logement

Tout commence en début d'année lorsque Marie-Claude, propriétaire d'une maison de famille dans le centre-ville nantais, accepte de louer une chambre à un locataire proposé par une association de quartier. Le jeune homme, nouvellement employé dans la région, signe un bail pour un loyer mensuel de 450 euros. Mais dès septembre, les paiements cessent.

"J'ai signé un bail avec cette personne le 18 février, le 3 mai, il a laissé les clés dans la serrure de la porte principale : donc je n'avais plus accès. J'ai mis une serrure qui reste accessible même lorsqu'on met la clé dedans et du coup, il a siliconé toutes les serrures", raconte-t-elle à RTL.  

Face à l'absence de loyer, Marie-Claude, désemparée, tente d'abord une conciliation par huissier de justice. Malheureusement, le locataire reste sourd à ses sollicitations, rendant tout dialogue impossible. "J'ai commencé par en parler à l'Adil qui m'ont conseillé d'envoyer une lettre recommandée qu'il ne va pas chercher. Ensuite, la police refuse ma plainte parce que lui en a déposé une pour violation de domicile", explique-t-elle. 

"Rien a bougé, je fais ma grève de la faim"

Marie-Claude

Après avoir épuisé toutes les voies légales, Marie-Claude décide d'entamer une grève de la faim. Depuis cinq jours, elle ne s'alimente plus. "Rien n'a bougé, je fais ma grève de la faim", conclut la sexagénaire qui a lancé une pétition dans les rues de Nantes. À main nue, elle recueille des signatures et affirme avoir déjà obtenu plusieurs centaines de soutiens.

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