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Hôpital : pourquoi les sages-femmes font-elles grève ce week-end ?

À l'appel de plusieurs organisations de sages-femmes, des soignantes se mobilisent pour plus de reconnaissance. Une nouvelle journée de mobilisation est prévue le 7 octobre.

Une sage-femme en service (image d'illustration)

Crédit : Lilian Cazabet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Florise Vaubien & AFP

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Beaucoup de colère et une grève "très, très suivie", selon la responsable de l'ONSSF,  l'Organisation nationale syndicale des sages-femmes. Plusieurs organisations de sages-femmes ont appelé à un mouvement de grève national, prévu sur trois jours, du vendredi 24 au dimanche 26 septembre. En cause : le manque de reconnaissance de leur profession et la volonté d'"une réflexion sur le métier de sage-femme dans sa globalité". 

Caroline Combot, secrétaire générale de l'ONSFF, a rapporté une grève "très, très suivie". "Cela montre vraiment que ce mouvement répond à une véritable colère des sages-femmes", a-t-elle déclaré à l'AFP. Dans les chiffres : plus de 50% des cabinets de sages-femmes libérales ont fermé leurs portes ce week-end, soit "plus de 3.000 cabinets". 150 maternités affichent un taux de 100% de grévistes, "avec des maternités privées qui ont fermé". Des fermetures qui s'accompagnent de réquisitions et d'assignations dans les établissements publiques.

Ce mouvement de grève vise à mettre en place "une réflexion sur le métier de sage-femme dans sa globalité, quels que soient les modes d'exercice, pour permettre de l'attractivité", a expliqué la responsable de l'ONSSF. 

Une nouvelle journée de mobilisation le 7 octobre à Paris

De fait, de nombreuses sages-femmes ont été déçues par les annonces du ministre de la Santé, Olivier Véran, à la mi-septembre. Il avait promis une revalorisation pour les sages-femmes exerçant à l'hôpital, qui recevront à partir de janvier une prime de 100 euros net et une hausse de salaire d'environ 100 euros brut par mois. 

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Ce nouveau dispositif "n'a jamais été aussi important dans l'histoire de la profession, reconnaît Mme Combot, mais là où les sages-femmes sont en colère, c'est que ce n'est pas la seule réponse qu'on attendait". 

Depuis le début de l'année, les sages-femmes ont défilé dans la rue cinq fois pour demander davantage de reconnaissance et réclamer des effectifs. Une nouvelle journée de mobilisation est d'ores et déjà prévue pour le 7 octobre à Paris.

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