Jeudi 10 novembre, le ministère de l'Intérieur a annoncé avoir recensé plus de 30.000 manifestants durant la journée d'action pour la défense des salaires, alors que la CGT en revendique plus de 100.000. À Paris, la police a enregistré 2.400 manifestants, et la CGT en a compté 10.000. Selon la police, ils étaient un millier à Lyon, 650 à Lille et 300 à Bordeaux. Ces chiffres marquent une mobilisation supérieure à celle de la précédente journée d'action de la CGT, le 27 octobre, mais un recul par rapport à celle du 18 octobre, où le ministère avait compté 107.000 manifestants dans tout le pays et la CGT 300.000.
Si les manifestations ont été peu suivies, la grève, à l'appel de tous les syndicats de la RATP, a fortement perturbé la circulation des métros et RER parisiens. Cinq lignes étaient fermées (2, 8, 10, 11 et 12), les autres ne roulant qu'aux heures de pointe, avec un service très dégradé. Les syndicats représentatifs (CGT, FO et Unsa) de la régie parisienne revendiquent en priorité des hausses de salaires, mais aussi une amélioration des conditions de travail et des recrutements.
"Il y a un vrai problème de pouvoir d'achat dans ce pays, il n'y a qu'en augmentant les salaires qu'on pourra le régler", a martelé le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, dans le défilé de Nîmes, où il s'était rendu à la rencontre des grévistes du CHU. Autre motif de mobilisation : la future réforme des retraites avec un report possible de l'âge légal de départ et la fin des régimes spéciaux.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.