Gay, hétéro, pansexuel... Pourquoi "nommer" les orientations sexuelles est nécessaire

Nous vivons dans une société où se définir par une case est presque devenu une obligation. Aujourd'hui, il faut pouvoir mettre des mots sur toutes les situations. Encore plus du côté de la communauté LGBTQ+ qui a besoin de visibilité. Dans OrgasmiQ, Charline Vermont nous explique l'aspect positif de "nommer" les choses, plutôt que de les "étiqueter".

"Le terme 'nommer' permet de sentir que la personne qu'on est, c'est valide, c'est légitime et surtout qu'il existe beaucoup d'autres personnes comme nous. À partir du moment où on prend conscience de ça, on va rechercher s'il y a des personnes qui vivent la même chose que nous. Et on va aller vers ce qu'on appelle la communauté, au sens large du terme", explique-t-elle. 

Depuis cinquante ans, les militants et militantes queer créent des lieux de vie, des endroits pour échanger sur ces questions-là. Le contenu sur les réseaux sociaux, les podcasts, permettent de se projeter et se sentir moins seul face à toutes ces interrogations. Par ailleurs, mettre des étiquettes participe à l'éducation du reste de la population sur le sujet. 

Les séries comme Heartstopper, Sense8 ou encore Sex Education offrent également des représentations auxquelles il est facile de s'identifier. Elles mettent en avant des choses qui sont différentes de la norme hétérosexuelle. Les adolescents sont ainsi plus sensibles aux différentes orientations sexuelles.

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"J'ai des discussions passionnantes avec nos enfants qui trouvent ça complètement normal que dans leur classe, il y ait des personnes qui ne soient pas hétéros. (...) Ça, c'est vraiment le travail de 50 ans. Et voilà, c'est génial que nos enfants puissent enfin grandir dans ce monde-là", se réjouit Charline. 

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