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Le drapeau arc-en-ciel est le symbole de la communauté LGBTQ+
Crédit : iStock / Getty Images Plus
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Quand ado on allumait la télévision, on avait l'impression que tout le monde était hétérosexuel, tellement on n'avait pas d'autres modèles. Dans "Heartley, cœur à vif", Drazik draguait Anita. Dans "Bervely Hills", Dylan, courait après Brenda ou Kelly, mais jamais après Brandon. 25 ans plus tard, Kelly qui est devenue pansexuelle depuis qu'elle a rencontré Julia, Alfonso est devenu allosexuel, Stéphanie est bisexuelle : le monde est en train de changer.
La preuve, le mot pansexuel a fait son entrée en 2020 dans le Robert pour désigner une personne dont l'orientation sexuelle ou sentimentale ne se limite pas à un sexe ou à un genre en particulier. En 1950, Alfred Kinsey avait notamment révélé que la sexualité également oscillait entre deux pôles. Sur une échelle de 0 à 6 qu'il avait alors établie, seule une minorité de personnes se situait au pôle 0, correspondant aux 100% hétéros, ou encore au pôle 6, pour les 100% homos, explique Charline Gayault dans OrgasmiQ.
Ces dernières années, on assiste à une sortie de l'homosexualité obligatoire, un concept théorisé par Adrienne Rich dans La contrainte à l'hétérosexualité. Autrement dit, tout le monde était considéré comme hétérosexuel. Cette perception était renforcée par toutes les normes inventées comme représentation que ce soit dans les comédies romantiques, les films Disney ou encore les contes de fée.
Dès leur plus jeune âge, les enfants se retrouvent, malgré eux, prisonniers de ces représentations. "On dit aux petites filles que peut-être un jour, leur prince viendra. Là, on est déjà en train de construire une forme d'attente. Quelque part, tu es une bonne petite hétéro et plus tard, tu le seras également", indique Charline Vermont, experte en sexualité.
Les institutions baignaient également dans cette hétérosexualité contrainte. Il a fallu attendre 1999, avec le Pacs, puis 2013, avec le mariage pour tous, pour observer un début de métamorphose dans ces institutions.
Le lexique de l'orientation sexuelle s'est considérablement enrichi ces dernières années. Une diversité utile pour tous ceux qui se reconnaissent dans ces différentes orientations. Cela leur permet d'exister, de savoir qu'ils sont reconnus par les autres. Mais ce chemin vers la liberté d'être qui on est, est souvent long et escarpé.
"Moi, je viens d'un milieu bourgeois, catholique, traditionnel. La sexualité, de manière générale, n'était pas un sujet chez moi. Par défaut, on était forcément hétérosexuels et puis les enfants naissaient par le Saint-Esprit, par magie un petit peu. (...) Je me suis toujours projetée avec un homme, sans penser qu'en fait, il pourrait y avoir un plan B, un plan C, un plan D", confie Marie-Clémence, invitée de cet épisode d'OrgasmiQ.
Grâce à la nouvelle génération, les choses bougent. Le jour où on aura vraiment évolué, c'est le jour où on ne se posera plus de questions sur l'orientation sexuelle des gens et que cette dernière sera considérée comme normale, peu importe la nature de celle-ci.
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