Ce mardi, à l'appel des syndicats, les étudiants se mobilisent devant les Crous de France. C’est devant l'un de ces établissements dédiés à la vie étudiante à Lyon, qu’un jeune de 22 ans en deuxième année de Sciences politiques s’est immolé, vendredi 8 novembre. Brûlé à 90%, il est toujours entre la vie et la mort.
Le jeune homme a laissé une lettre ouverte sur Facebook dans laquelle il dénonce la précarité et évoque ses conditions de vie déplorables. Dans ce message, il explique qu’il n’avait plus de bourse car il triplait sa deuxième année. "Et même quand j’avais 450 euros par mois c’était insuffisant" écrit-il sur le réseau social.
Mélanie
Luce, présidente de l’Unef, le premier syndicat étudiant, raconte sur RTL le "choc" qu'elle a éprouvé en apprenant le drame. Elle évoque une "situation trop commune". Selon elle, "la précarité étudiante a augmenté de 2,83 % cette
année et, derrière ces chiffres, il y a en réalité des vies et des étudiants qui
sont en grande difficulté".
En réclamant une "réaction des pouvoirs publics", elle dénonce un manque de moyens. "Pour nous le plus gros problème, c’est le manque de budget qui touche les Crous. Le problème c’est l’État qui ne donne pas assez d’argent au Crous."
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