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Des arbres pour remédier à la pollution urbaine ?
Crédit : PAUL FAITH / AFP
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Ce week-end, la maire de Strasbourg a annoncée la plantation de 1.000 nouveaux arbres en ville. On assiste à un vrai engouement pour ce type de démarche mais planter des arbres en ville ne règle pas tout.
10.000 arbres sur dix ans. Un beau défi pour Strasbourg, qui souffre des fortes chaleurs et que ces arbres vont rafraîchir. Dans les années qui viennent, nos villes vont changer de visage. Souvenez-vous, pendant la campagne des municipales, l’arbre était devenu furieusement branché, sans jeux de mots, c’était à qui allait le plus en planter une fois élu.
Un emballement tel que le candidat écologiste à Arras avait même promis 1 million d’arbres s'il était élu. Planter des arbres en villes, c’est lutter contre les îlots de chaleurs, ce sont des filtres naturels contre la pollution et ça permet une vraie biodiversité dans la cité. Souci, il faut y mettre le prix pour en planter massivement car les arbres urbains sont souvent plus petits donc moins efficaces.
Quand Anne Hidalgo promet 170.000 arbres dans la capitale et quatre micro-forêts, l’arbre est un symbole mais comme l’explique Jonathan Guyot de l’association All4tree, une association engagé contre la déforestation : "Un arbre ce n’est pas du mobilier urbain". Selon lui, si on ne compte que sur les arbres comme outil de dépollution, la surface forestière nécessaire pour couvrir les besoins de consommation et de mode de vie des habitants de la capitale, c'est 75.000 hectares, soit sept fois la taille de Paris. Plus d’arbres, c’est bien mais on le voit, ça ne suffit pas.
S'il n’y a pas de mesures concrètes et fortes contre les dérives climatiques, les arbres ne pourront pas faire tout le travail. Beaucoup d’entreprises font leur publicité en disant : "Nous, nous sommes responsables, on finance des forêts, comme ça on peut laisser de la lumière dans nos vitrines toute la nuit". Si on plante des arbres sans évolution globale, ces platanes et marronniers resteront de la décoration urbaine.
C’est ce que teste actuellement la ville de Lahti en Finlande grâce à une application qui détecte si on circule en voiture, en transports en commun, à pied ou à vélo. Chaque semaine, les citoyens volontaires se voient crédités d'un "quota de carbone" qui, s'il n'est pas épuisé à échéance, se transforme en "euros virtuels", échangeables contre des entrées à la piscine, des tickets de bus ou une part de gâteau dans un établissement de la ville
Tel est le résultat d’une étude norvégienne qui s’est posée la question de savoir pourquoi oiseaux et chauves-souris fonçaient droit sur les éoliennes ? Ces chercheurs ont peint une des trois pales en noir des éolienne testées et la mortalité des volatiles a baissé drastiquement.
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