ÉDITO - Dry January : "Quel intérêt de se mettre en détox, si c'est pour repartir comme en 40 juste après", affirme Alba Ventura
Alba Ventura fait l'éloge du Dry January mais estime que le plus important consiste à poursuivre les efforts à l'issue du mois d'abstinence.
Ce mercredi 1er février marque la fin du Dry January. Porté par les acteurs associatifs et de santé, ce défi, aussi appelé "janvier sobre" qui nous est arrivé tout droit d'Angleterre, consiste à ne pas boire une seule goutte d'alcool pendant tout le mois de janvier. Mais quel intérêt de se mettre en détox, si c'est pour repartir comme en 40 dès la fin de cette période d'abstinence ?
La vraie vertu du Dry January, c'est d'y aller mollo après, pas de rattraper son déficit d'alcool dans le sang. L'important est donc d'utiliser cette période pour enclencher un nouveau rythme : boire moins, manger moins, et aussi fumer moins pour certains. S'alléger, mais pas seulement en alcool.
Par ailleurs, personne n'est obligé de faire cela juste après les fêtes. On pourrait notamment faire ce type d'effort en décembre, afin d'arriver nickel pour les fêtes de fin d'année, ou bien au mois de juin pour être bien dans son maillot de bain. Mais surtout, il faut le faire quand on le souhaite, car le Dry January, ce n'est ni plus ni moins qu'un jeune laïc. C'est un peu comme le carême ou le ramadan mais sans la religion.
Ce qui est certain, c'est que le mérite de cette période, c'est de repenser nos habitudes. À condition évidemment que cela ne soit pas imposé.
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