Ce lundi 30 janvier, le gouvernement a présenté son nouveau plan pour lutter contre le racisme, l'antisémitisme et les discriminations. Il ne faut jamais rejeter ce type de politique. Même si de très nombreux plans ont déjà produit par les différents gouvernements, il ne faut pas craindre de se répéter sur ces sujets.
Les nouvelles mesures du gouvernement poussent notamment à insérer des contenus dans la formation des jeunes, même si cela existe déjà et c'est très bien. En cours d'histoire-géographie, certains élèves doivent ainsi faire des affiches avec Léopold Sedar Senghor, Franz Fanon ou encore Albert Camus.
Le plan de l'exécutif prévoit aussi de faire participer les jeunes au SNU ou au service civique, là aussi, c'est une bonne idée de sensibiliser les plus grands. Chaque élève devra aussi réaliser une visite mémorielle ou historique. Certains professeurs ont râlé, soit parce qu’ils le faisaient déjà, mais dans ce cas, c'est une bonne nouvelle, soit parce qu’ils sont loin d’un monument ou d’un lieu de mémoire, mais les solutions existent. Car il est temps d'agir et d'avancer.
Ce week-end encore, un basketteur du club de Metz a été traité de Bonobo au cours d'un match de Nationale 2 contre Charleville-Mézières. Vous croyez que l’arbitre a arrêté le match ? Non.
Le joueur insulté, Loïc Akono, s’est approché de celui qui avait proféré l'insulte, mais l’arbitre lui a demandé de garder son calme sous peine de faute technique et son propre entraîneur l'a envoyé sur le banc pour se calmer. Loïc Akono a donc quitté le terrain et il n’est pas revenu. Ses coéquipiers non plus n'ont pas réagi et ont continué à jouer, même si c'est vrai que tout est allé très vite.
Mais dans un cas comme cela, il ne devrait pas y avoir 36 solutions. On arrête le match et celui qui a insulté le joueur est exclu. On en est visiblement encore loin.
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