Des débordements, en marge du défilé du 14 juillet, ont eu lieu dimanche sur les Champs-Élysées, à partir de 14 heures 30. Plusieurs dizaines de manifestants, dont des "gilets jaunes", d'après l'AFP, se sont rassemblées avec des foulards et des capuches. La situation s'est tendue avec les forces de l'ordre qui a fait usage de gaz lacrymogène.
Plus tôt, des sifflets et des huées ont été adressée au chef de l'Etat qui effectuait la revue des troupes. 175 interpellations ont eu lieu avant et pendant le défilé, qui avait pour thème la coopération européenne. Éric Drouet a été mis en garde à vue pour "rebellion". Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues ont eux aussi été interpellés.
Angela Merkel ainsi que plusieurs représentants de chefs d'État ou d'institutions diplomatiques étaient présents et ont déjeuné avec le chef de l'État. L'Armée a pu montrer sa capacité à se moderniser, avec la démonstration d'un "Flyboard", engin qui permet de faire voler un homme sans avion, grâce à cinq réacteurs. À la fin du défilé, le chef de l'État a tenu à rendre un hommage particuliers aux militaires blessés.
À la fin du défilé du 14 juillet, vers 14 heures 30, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées et des tensions ont éclatées avec les forces de l'ordre. Parmi les manifestants, l'AFP a reconnu des "gilets jaunes" Des barrières ont été déplacées et des poubelles enflammées. La police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants parfois mêlés aux touristes.
Parmi les manifestants violents, l'AFP a constaté des "gilets jaunes". C'est la première fois depuis le 16 mars que les "gilets jaunes" parviennent à manifester sur l'avenue.
Emmanuel Macron n'a pas pu échapper aux sifflets et huées des "gilets jaunes", qui ont été entendus alors que le chef de l'État descendait les Champs-Elysées à bord d'un "command car" quelques minutes avant le début du défilé militaire alors qu'il procédait à la revue des troupes.
Une quarantaine de manifestants se revendiquant des "gilets jaunes" a tenté de forcer une rangée de CRS, malgré l'interdiction de manifester, avant d'être encerclés par les forces de l'ordre. Un lâcher de ballons jaunes a été aperçu dans la foule. L'ancien président François Hollande avait lui aussi été hué lors de sa descente des Champs-Élysées lors de la Manif pour tous.
Le défilé militaire était une occasion pour l'armée de montrer sa capacité d'innovation. Clou du spectacle, un "homme volant" au dessus des Champs-Élysées. Debout, fusil en main à plusieurs dizaines de mètres au dessus du sol, le "Flyboard" a été propulsé par cinq réacteurs à jet d'air alimentés en kérosène. L'engin peut se déplacer jusqu'à 190 km/h avec une autonomie d'une dizaines de minutes.
La ministre des Armées, Florence Parly évoquait la possibilité pour cet engin de devenir "une plateforme logistique volante ou bien une plateforme d'assaut". À l'issue de l'événement, Emmanuel Macron, qui avait annoncé la veille la création d'un commandement militaire de l'espace, a salué la modernisation de l'armée. "Il y a une base qui seront toujours les armées d'aujourd'hui et ce sont les femmes et les hommes (...) On rééquipe et on innove", a-t-il déclaré.
Les troupes représentantes des neuf pays qui accompagnent la France dans l'Initiative européenne d'intervention (EIE), née sous l'impulsion d'Emmanuel Macron, ont ouvert le défilé à pied. C'est ainsi que la Belgique, le Royaume-Uni, l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas, l'Estonie, l'Espagne, le Portugal et la Finlande ont participé à la célébration nationale. "Certains [de ces pays] n’avaient jamais eu l’occasion de défiler sur les Champs-Élysées", expliquait ce 14 juillet le général Bruno Leray, le gouverneur militaire de Paris.
11 personnalités européennes ont assisté à la célébration depuis la tribune. Outre la chancelière allemande, objet d'inquiétude depuis qu'elle a été prise des dernières semaines de crises de tremblements, on a pu voir le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker ou le vice-Premier ministre britannique.
Il y a 100 ans, les Poilus, mutilés de la Première guerre mondiale ont ouvert le défilé militaire, cette année, un hommage aux blessés a clôturé l'événement. Le moment le plus émouvant, d'après le chef de l'État.
"Il y a aujourd'hui environ 17.000 soldats partout à travers le monde qui sont en opération. Ils sont en opération extérieure, au Levant, au Sahel, pour combattre le terrorisme. Ils sont en opération dans les mers, sous les mers, sur le plan aérien, pour maintenir nos forces de dissuasion, pour agir, pour nous protéger. Et je veux avoir une pensée pour eux, pour leur famille et en ce jour leur dire merci", a déclaré le chef de l'État.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte