Alors que le variant Omicron fait exploser les records de contaminations journalières en France, le gouvernement insiste sur l'importance de la vaccination, comme unique rempart à la progression de l'épidémie. Pourtant, des traitements anti-Covid existent, mais ne donnent pas entière satisfaction.
Les traitements antiviraux, pour éviter de développer des formes graves, se présentent sous la forme de comprimés. Ils doivent être prescrits à des patients à risque : les personnes âgées, obèses, diabétiques, immunodéprimées, atteintes de cancers ou d'hypertension... Des patients fragiles à qui les médecins de ville pourraient conseiller de prendre ces pilules, juste après leur test positif, pour empêcher que le virus ne se propage trop dans leur organisme.
Pour le moment, ils ne sont pas utilisés en France. Pourtant, un traitement avait suscité beaucoup d'espoir : celui développé par le laboratoire Merck avec le Molnupiravir. La France en avait même acheté 50.000 doses mais, la Haute autorité de santé, a mis son véto. Elle estime que ce traitement n’est pas assez efficace et que l'on n'a pas encore assez de recul sur les effets secondaires.
La pilule développée par Pfizer est bien plus prometteuse, selon les études avancées par le laboratoire. Ce traitement antiviral réduirait de près de 90% les risques d'hospitalisation et de décès. Il a reçu le feu vert du régulateur européen, mais pas encore celui de la France. Si la Haute Autorité de Santé et l'ANSM donnaient leur accord, on pourrait commencer à le prescrire dès le mois de janvier.
Comme les pilules de Merck, ces
comprimés à destination des patients à risque sont à prendre dans les 5 jours qui
suivent leur test positif. Bonne nouvelle : ils sont aussi
efficaces contre le variant Omicron.
Malheureusement, les mutations portées par Omicron rendent inefficaces 2 des 3 anticorps monoclonaux, utilisés aujourd'hui en France. Notamment le Ronapreve. C'est ce cocktail d'anticorps qu'avait reçu Donald Trump en 2020. Il était jusque-là prescrit dans nos hôpitaux, à des patients à risques de formes graves, mais selon les virologues, il n'est plus efficace contre Omicron.
Il reste heureusement d'autres traitements qui fonctionnent. L'un est développé par AstraZeneca, un cocktail d'anticorps déjà prescrit chez nous aux patients immunodéprimés ou à ceux qui présentent un risque de forme grave mais qui ne peuvent pas se faire vacciner.
L'autre traitement dont Omicron ne
remet pas en cause l'efficacité, c'est celui développé par le laboratoire GSK,
prescrit en Angleterre. Donné à un patient à risque, il permet, grâce à une
seule injection, de réduire le risque d’hospitalisation et de décès de 80%
selon le laboratoire. Des commandes ont été faites au niveau européen. On
attend encore le feu vert français pour commencer à le prescrire dès la
mi-janvier.
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