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Un chercheur danois analyse des variants du coronavirus (illustration)
Crédit : HENNING BAGGER / RITZAU SCANPIX / AFP
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De nombreux scientifiques poursuivent leurs recherches dans le monde entier pour trouver le fameux remède qui pourrait changer le cours de la pandémie. La vaccination de plusieurs milliards de personnes en un an a éclipsé ces recherches de traitements. Mais avec les multiples variants, dont certains plus résistants aux vaccins, l'arrivée d'un traitement devient une nouvelle source d'espoir.
Plusieurs traitements s'avèrent déjà efficaces. C'est le cas des corticoïdes par exemple, premier traitement officiellement recommandé par l'OMS en septembre 2020 pour les malades les plus gravement atteints. Plus récemment, en juillet 2021, Tocilizumab et sarilumab ont à leur tour été recommandés par l'OMS pour les malades les plus graves. Il s'agit d'anticorps de synthèse, dits "monoclonaux". Ils agissent de la même manière que les corticoïdes en combattant l'emballement du système immunitaire qui semble être la source des formes graves de Covid.
Le tout dernier traitement recommandé par l'OMS, le ronapreve, est une combinaison de deux anticorps monoclonaux et ne s'applique que pour deux catégories de malades. D'une part les malades qui souffrent de "formes non-sévères de Covid qui sont à haut risque d'hospitalisation", comme les personnes âgées ou au système immunitaire affaibli. D'autre, les patients atteints "d'une forme sévère ou critique et qui sont séronégatifs", c'est-à-dire qui n'ont pas développé d'anticorps après l'infection ou la vaccination.
Toutefois, le prix de ce médicament risque de devenir un frein important. Selon les ONG, chaque dose coûte 2.000 dollars, soit environ 1.700 euros.
Au-delà des traitements approuvés par l'OMS, plusieurs laboratoires travaillent sur la piste d'antiviraux à avaler sous forme de comprimés. L'un des plus avancés est le molnupiravir, qui fait actuellement l'objet d'essais cliniques sur des patients et aussi en prévention chez des gens qui ont été en contact avec des personnes infectées. Les résultats pourraient être connus d'ici la fin de l'année.
Un traitement comparable, baptisé AT-527, est en cours d'évaluation du côté de la biotech Atea Pharmaceuticals et du laboratoire Roche. Enfin, Pfizer met au point un médicament combinant deux molécules, dont le ritonavir, déjà très utilisé contre le VIH, le virus du sida.
Certains laboratoires optent plutôt pour des anticorps monoclonaux à durée d'action longue. Le premier, le sotrovimab, est développé par GSK et a été classé fin juin par la Commission européenne comme l'un des cinq traitements les plus prometteurs. Le second, l'AZD7442, est un cocktail d'anticorps conçu par AstraZeneca, qui en a dévoilé des résultats préliminaires fin août. Le laboratoire assure qu'il peut être efficace en prévention de la Covid chez les patients fragiles.
Enfin, une société française, Xenothera, travaille sur un autre type d'anticorps de synthèse, dits "anticorps polyclonaux". Son produit, le XAV-19, est basé sur des anticorps d'origine porcine modifiés pour être "humanisés". Il est dans la dernière ligne droite de ses essais cliniques.
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