Ils ont clamé leur "amour pour l'hôpital public". Une vingtaine de personnes, dont des soignants, ont participé dimanche 14 février, jour de la Saint-Valentin, à un rassemblement symbolique sur le perron du ministère de la Santé, à Paris pour réclamer davantage de moyens.
"J'aime mon hôpital public, je le défends", "J'aime et je défends la psychiatrie publique", "J'aime mon métier, je le défends" ou "Hôpital public, mon amour", pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants, réunis dans un froid piquant à l'appel notamment de la CGT, SUD, de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf) ou des collectifs Inter-Urgences et Inter-Hôpitaux.
Vêtu d'une blouse blanche et coiffé d'un chapeau haut de forme, l'un des participants portait une couronne de fleurs en forme de cœur, ornée d'un ruban rouge proclamant "J'aime la santé, l'action sociale publique". "C'est un message d'amour, notre amour pour l'hôpital public, notre amour pour l'importance du service public hospitalier", a déclaré à l'AFP Patrick Pelloux, président de l'Amuf. "On voulait symboliser un acte d'amour et bien dire à la population qu'on est toujours mobilisés pour avoir un hôpital public de meilleure qualité", a-t-il souligné.
Actuellement, la situation est "très difficile. Nous avons vraiment des problèmes majeurs à gérer la crise. Il n'y a pas eu, par exemple, de lits de réanimation médicale ouverts depuis un an", tandis que des lits de réanimation "éphémères" sont installés, a encore déploré Patrick Pelloux. "Et c'est les malades au final qui payent parce qu'on a du retard sur des prises en charge, sur des dépistages par exemple des cancers. On reporte des rendez-vous".
Les soignants "ne vont pas bien. On est fatigués, ça fait un an qu'on est sur le front" et "on a un mal fou à pouvoir vacciner nos malades", ce qui est "vraiment pénible", a-t-il protesté, en plaidant pour "190 euros d'augmentation cette année pour l'ensemble des personnels". "Aujourd'hui, l'hôpital est toujours dans un état de délabrement très avancé. On est resté à quelque 5.000 lits de réanimation. Rien n'a été fait depuis un an", a dénoncé Christophe Prudhomme, médecin urgentiste en Seine-Saint-Denis et responsable CGT.
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