Près de 2.500 malades sont actuellement traités dans les services de soins critiques à l'approche des fêtes, un chiffre en hausse constante. Les Agences régionales de santé (ARS) décident alors d'étendre le plan blanc à l'ensemble des hôpitaux de leur région. Ce vendredi 10 décembre, trois nouvelles régions étaient concernées par cette mesure.
D'abord dans les Hauts-de-France. À deux semaines de Noël, l'ARS a décidé d'étendre le plan blanc à tous les hôpitaux de la région. S'il était déjà activé dans plusieurs territoires, dont la métropole lilloise, Hainaut et l'Oise, l'ARS avait également décidé d'ouvrir "114 lits de soins critiques et 260 lits de médecine" supplémentaires dans la région "à l'horizon de la mi-décembre" pour "anticiper tout risque de saturation en cette fin d'année".
La Normandie est la deuxième région à voir le plan blanc étendu à tous ses établissements ce vendredi. La région affiche désormais un taux d'incidence de 248 cas positifs pour 100.000 habitants, proche du seuil d'alerte de 250 cas. Trois départements le dépassent déjà : l'Eure, l'Orne et la Seine-Maritime.
Enfin, en Alsace, seuls les hôpitaux de Colmar et Mulhouse étaient concernés par la mesure d'urgence jusqu'ici. Mais ce vendredi, la totalité des établissements du Grand Est réactivent leur plan blanc. Le taux d'incidence le plus élevé de la région est celui du Haut-Rhin, où le taux d'incidence atteint les 656 pour 100.000 habitants.
Plusieurs régions avaient déjà réactivé le plan blanc à l'ensemble de leur territoire, permettant de faire face à une situation de crise en déprogrammant des opérations non-urgentes et en rappelant des soignants en congés notamment. C'est le cas de l'Île-de-France, l'Occitanie, les Pays de la Loire, la Bourgogne-Franche-Comté, la Corse et la Provence-Alpes-Côte-d'Azur.
En Bretagne, l'ARS a demandé de réactiver le niveau 2 du plan blanc sur le territoire de la "Haute-Bretagne", qui concerne Rennes, Redon, Vitré, Fougères. Plusieurs établissements bretons avaient déjà déclenché leur plan blanc, notamment à Vannes, Ploërmel, Pays de Morlaix. Le taux d'incidence y est également très haut : 306,7 cas pour 100.000 habitants.