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Des doses de vaccin (illustration).
Crédit : AFP PHOTO STR / AFP
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Depuis le début de la campagne de vaccination, il y a une tension entre le gouvernement et les élus locaux, notamment les maires. Ces derniers veulent être davantage associés et cette volonté va assez loin puisque certains édiles prétendent qu’ils ont dû acheter des aiguilles et des compresses pour combler le manque dans les centres de vaccination.
Olivier Véran, fort courroucé, répondait sur ce sujet la semaine dernière sur France Inter : "J'écoutais la présidente de la région Île-de-France hier matin à la radio, qui nous racontait une fable et qui nous expliquait que les maires étaient obligés d'acheter eux-mêmes les seringues et les aiguilles, mais c'est même plus que faux. Ce sont les services de l'État qui fournissent tout le matériel de vaccination", assurait le ministre.
Une intervention qui a fait réagir, notamment, la maire de Taverny dans le Val-d’Oise, Florence Portelli qui répond au ministre de la Santé en brandissant des factures. Aiguilles, tampons alcoolisés, compresses non tissées : 800 euros de matériel qu’elle a dû acheter pour son centre de vaccination. L'élue accuse Olivier Véran de mensonge.
La semaine dernière , l’association des maires d’Île-de-France a adressé une lettre à Olivier Véran, disponible sur leur site, dénonce un "flou" et note que "certaines communes ont dû fournir du petit matériel médical (aiguilles, compresses...) pour les premières ouvertures de centres". En France, la gestion des stocks de produits de santé est l’affaire de Santé Publique France.
Son rôle, prévu par le code de santé publique, est d’acquérir, stocker et organiser, le cas échéant, la distribution des produits nécessaires prévus par les plans nationaux de réponse aux menaces sanitaires. Les centres de vaccination dépendent d'un hôpital de secteur, que la Direction Générale de la Santé nomme des "établissements pivots". Ce sont eux qui sont censés récupérer le matériel et le répartir par la suite. Un fonctionnement censé permettre un approvisionnement fluide. Dans le cadre des maires faiseur de chèque il est possible qu’il y ait eu des couacs dans la logistique concède la DGS, mais d’une manière exceptionnelle, peu répandue.
Florence Portelli a répondu qu'elle prenait note. L'édile assure comprendre les difficultés, mais dénonce une administration tentaculaire. "Il a pu arriver que ponctuellement des élus ou des établissements supports soient obligés d’acheter des seringues", a confirmé l’Agence régionale de Santé sur LCI.
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