Jugé miraculeux par certains, il provoque la méfiance de beaucoup d'autres. Le traitement à la chloroquine administré à certains patients atteint du coronavirus covid-19, défendu par le professeur Didier Raoult, divise la communauté scientifique. Une controverse qui déteint sur la population française, comme le montre un sondage de l'institut BVA pour RTL et Orange publié vendredi 27 mars.
Selon les résultats de cette enquête basée sur un échantillon de 1.010 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, 54% des Françaises et Français préféreraient "attendre le résultat des autres tests pour être certain de l’efficacité d u traitement à la chloroquine, même si l’on doit attendre un peu".
Au contraire, 45% estiment qu'il "vaut mieux généraliser ce traitement dès maintenant pour soigner des malades, même si on ne maîtrise pas son efficacité et ses éventuels effets secondaires".
Dans le détail, ce sont les moins de 35 ans qui se situent davantage du côté de la prudence : 62% d'entre eux estiment qu'il faut attendre avant de généraliser le traitement à la chloroquine. Ils sont aussi les moins touchés par les formes sévères du coronavirus, qui a fait plus de 1.000 morts en France depuis le début de la pandémie.
Le professeur Didier Raoult espère pouvoir endiguer le fléau grâce à la chloroquine, médicament habituellement utilisé dans le traitement du paludisme aux forts effets secondaires. Une démarche qui ne satisfait pas une partie de la communauté scientifique qui lui reproche son manque de rigueur.
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